reversi
Étymologie
modifier- (1609)[1] De l’italien rovescina[1], dérivé de rovescio (« revers »), avec le suffixe -ina, refait d’après le français revers.
Nom commun
modifierSingulier | Pluriel |
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reversi | reversis |
\ʁə.vɛʁ.si\ |
reversi \ʁə.vɛʁ.si\ masculin
- (Cartes à jouer) Jeu de cartes où gagne celui qui fait le moins de levées, au rebours de la règle ordinaire.
- REVERSI ; ſubſtantif masculin. Sorte de jeu des cartes où celui qui fait le moins de points & le moins de mains eſt celui qui gagne, & ou [sic] le valet de cœur quon [sic] appelle le quinola, eſt la plus intéreſſante. Pour jouer le reverſi, on peut être quatre ou cinq personnes. — (Le Grand Vocabulaire françois, tome vingt-cinquième, Paris, 1773)
- REVERSI ou REVERSIS, s. m. sorte de jeu de cartes qui vient d’Espagne, où il s’appelle la ganna pierde, qui perd gagne, parce qu’à ce jeu, au revers de tous les autres, c’est celui qui fait le moins de levées qui gagne le plus.
« Avant l’usage des carrosses, les dames se servaient de chariots ou de litières pour les voyages de long cours ; elles montaient à cheval, lorsqu’elles n’allaient pas loin. Pour prévenir le danger que leur peu d’expérience pouvait occasionner, elles faisaient monter un écuyer ou valet qui se mettait en selle. Elles s’asseyaient sur la croupe, et tenaient leur conducteur par le corps avec la main droite. Cet écuyer ou meneur de dames s’appelait guinola, du mot celtique cinnol ou kinnol, qui veut dire soutenir, servir d’appui. M. Bullet prétend que cet usage a fait naître l’idée du jeu de reversi. Le roi, dans la plupart des jeux, est la carte dominante ; on voulut que dans celui-ci ce fût un écuyer ou un valet. On chosit [sic : choisit] dans cet ordre celui qui pouvait le mieux représenter l’écuyer conducteur des dames, et pour cela on fit choix du valet de cœur, parce qu’on supposait que les dames ne prenaient pour écuyer qu’une personne qui leur était agréable. On donna à ce valet le nom de quinola. » Annal. litt. 1757. — (François Noël, L. J. Carpentier, Philologie française ou dictionnaire étymologique, critique, historique, anecdotique, littéraire, tome second, Le Normant Père, Libraire, Paris, 1831) Sorte de jeu de cartes où celui des joueurs qui fait le moins de levées gagne la partie, et où le valet de cœur, qu’on nomme le Quinola, est la carte principale. Le reversi se joue à quatre personnes.
— (Dictionnaire de l’Académie française, 1835)Beaucoup de gens ont envié la douce existence de ce vieux garçon, pleine de parties de boston, de trictrac, de reversi, de wisk et de piquet bien jouées.
— (Honoré de Balzac, La Vieille Fille, 1836)
- À ce jeu, coup qui consiste à faire toutes les levées, et qui, par une exception à la règle ordinaire, procure le gain de la partie.
- On dit, faire le reverſi ; pour dire, faire toutes les levées. Quand on fait le reverſi on gagne la poule. — (Le Grand Vocabulaire françois, tome vingt-cinquième, Paris, 1773)
Faire le reversi.
- Autre graphie du nom du jeu de Reversi Othello.
Variantes orthographiques
modifier- reversis (Moins courant)
- reversy (XVIIe siècle)
- La jeune Iris n’a de soucy
Que pour le jeu du reversy,
De son cœur il s’est rendu maistre.
À voir tout le plaisir qu’elle a
Quand elle tient un quinola,
Heureux celuy qui pourroit l’estre ! — (Alexis Paulin, Recueil complet des poésies de Saint-Pavin, J. Techener, Libraire, Paris, 1861)
- La jeune Iris n’a de soucy
Prononciation
modifier- Somain (France) : écouter « reversi [Prononciation ?] »
Anagrammes
modifier→ Modifier la liste d’anagrammes
Voir aussi
modifier- reversi sur l’encyclopédie Wikipédia
Références
modifier- ↑ a et b « reversi », dans TLFi, Le Trésor de la langue française informatisé, 1971–1994 → consulter cet ouvrage
Étymologie
modifier- Du latin reverso.
Verbe
modifierVoir la conjugaison du verbe reversi | |
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Infinitif | reversi |
reversi \re.ˈver.si\ transitif
- Retourner.
- Exemple d’utilisation manquant. (Ajouter)
Prononciation
modifier- France (Toulouse) : écouter « reversi [Prononciation ?] »