Voir aussi : ruderation

Étymologie

modifier
(Siècle à préciser) Du latin ruderatio (sens identique) dérivé de rudus (« gravats, plâtras, déblais, décombres »).

Nom commun

modifier
Singulier Pluriel
rudération rudérations
\ʁy.de.ʁa.sjɔ̃\

rudération \ʁy.de.ʁa.sjɔ̃\ féminin

  1. Pavage en blocage ou blocaille, cailloutis.
    • Moellons cassés et résidus de taille servirent en blocage à l’intérieur des murs, en rudération et garniture des mortiers. — (Georges Fouet, La villa gallo-romaine de Montmaurin (Haute-Garonne), 1983)
    • RUDÉRATION, s. f. terme d’Architecture, est employé par Vitruve pour signifier un pavement fait avec du cailloutage ou de petites pierres. Voyez Pavement. — (D’Alembert, Diderot, L’Encyclopédie, 1re éd., 1751, p. 428)
    • Elle [la route] se compose souvent de quatre couches de maçonnerie, appelées la fondation, la rudération, le noyau, et la couverte ou l'endossement supérieur, formant une masse de trois pieds ou trois pieds et demi d'épaisseur. — (Ch. Dezobry, Rome au siècle d' Auguste, Éd. Delagrave, Paris 1875)
  2. Enduit grossier fait sur un mur. Action d'appliquer cet enduit.
    • Je m'occuperai d'abord de la rudération , qui est principalement nécessaire pour faire de bons enduits ; [...] — (Désiré Nisard, Collection des auteurs latins, Éd. Firmin Didot, Paris 1877)

Traductions

modifier

Prononciation

modifier

Anagrammes

modifier

Modifier la liste d’anagrammes