tof
: Tof
Étymologie
modifier- (Adjectif) (Interjection) Du néerlandais tof référence nécessaire (pourquoi ? résoudre le problème).
- (Nom commun) Apocope de tofo, verlan de photo.
Adjectif
modifierSingulier | Pluriel | |
---|---|---|
Masculin et féminin |
tof | tofs |
\Prononciation ?\ |
tof \Prononciation ?\
- (Belgique) Chouette, sympathique.
Il avait flashé sur ses gros seins et lui avait proposé de boire un verre chez Line et Willy, un tof café des Marolles, encore un des rares qui sentent le chapeau boule et la gueuze Mort subite.
— (Nadine Monfils, La Vie d’un serial killer, chapitre 38, Belfond, 2011)
Interjection
modifiertof \Prononciation ?\ invariable
- (Belgique) Onomatopée dont on se sert pour exprimer la satisfaction ; chic.
— Vous en aurez demain, promet la patronne en repartant vers ses fourneaux.
— (Nadine Monfils, La Vie d’un serial killer, chapitre 12, Belfond, 2011)
— Tof ! murmure Josette.
Nom commun
modifierSingulier | Pluriel |
---|---|
tof | tofs |
\tɔf\ |
tof \tɔf\ féminin
- (Argot) Photo.
Il était encore plus baraqué que moi, mais il ne se battait jamais. Sauf un soir, ici, quand il a failli tuer un photographe du coin qui avait essayé de faire des tofs dans le bar.
— (Marc Charuel, Le jour où tu dois mourir, éditions Albin Michel, 2011, chapitre 14)
Traductions
modifierPrononciation
modifier- La prononciation \tɔf\ rime avec les mots qui finissent en \ɔf\.
- France (Lyon) : écouter « tof [Prononciation ?] »
- France (Vosges) : écouter « tof [Prononciation ?] »
Voir aussi
modifier- TOF sur l’encyclopédie Wikipédia
Étymologie
modifierDe l’hébreu טוב, tov (« bon »).
Adjectif
modifierAdverbe
modifierTaux de reconnaissance
modifier- En 2013, ce mot était reconnu par[1] :
- 99,6 % des Flamands,
- 99,7 % des Néerlandais.
Prononciation
modifier- (Région à préciser) : écouter « tof [Prononciation ?] »
Références
modifier- ↑ Marc Brysbaert, Emmanuel Keuleers, Paweł Mandera et Michael Stevens, Woordenkennis van Nederlanders en Vlamingen anno 2013: Resultaten van het Groot Nationaal Onderzoek Taal, Université de Gand, 15 décembre 2013, 1266 p. → [lire en ligne]