Voir aussi : écriture, écrituré

Français modifier

Étymologie modifier

Par ellipse de saintes Écritures.

Nom propre modifier

Écriture masculin

  1. (Religion) (Vieilli) La Bible.
    • L’Écriture, toute divine en ses expressions, traite l’idolâtrie, de fornication & de prostitution : cela est bien dit ; puisque l'homme se retire de son légitime possesseur pour se donner à de misérables créatures. — (Anonyme (Jeanne Marie Bouvier de La Mothe Guyon), Les livres de Josué, des Juges, & de Ruth, avec des explications et réflexions qui regardent la vie intérieure, tome 3 du Vieux Test, Cologne : chez Jean de La Pierre, 1714, page 84)
    • Mais Ivanhoé était comme le coursier belliqueux dont parle ce sublime passage de l’Écriture, brûlant d’impatience et du désir de se précipiter au milieu des dangers dont ce bruit était le prélude. — (Walter Scott, Ivanhoé, traduit de l’anglais par Alexandre Dumas, 1820)
    • Il vivait honnêtement, et, bien qu’il n’eût pas de femme, il ne convoitait pas celle du voisin, parce que la femme est l’ennemie des hommes forts, comme il apparaît par l’histoire de Samson, qui est rapportée dans l’Écriture. — (Anatole France, L’Étui de nacre, 1892, réédition Calmann-Lévy, 1923, page 74)
    • Le rire est très-rare dans l’Écriture. Abraham et Sara, ces deux ancêtres de la douloureuse MARIE, Mère des Larmes, sont chargés de l’inaugurer, […]. — (Léon Bloy, Le Salut par les Juifs, Joseph Victorion et Cie, 1906)
  2. (Par extension) Doctrine religieuse.
    • En examinant les notions politiques essentielles de l’Écriture islamique, le Coran, ou la structure de celles que l'on peut extrapoler, mon collègue Michael Cook suggère qu'il est possible de se faire une idée générale de leur signification. — (Panayiotis Jerasimof Vatikiotis, L’Islam et l’État, 1987, traduction d’Odette Guitard, 1992, page 39)

Vocabulaire apparenté par le sens modifier

Traductions modifier

Anagrammes modifier

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