Français modifier

Étymologie modifier

(Siècle à préciser) François Rabelais cite dans son ouvrage Le Quart Livre (1552) une créature de carnaval nommée Maschecroutte : « A Lion au carneval on l’appelle Maschecroutte : ilz la nommoient Manduce. C’estoit une effigie monstrueuse, ridicule, hydeuse, & terrible aux petitz enfans […] ».

Nom propre modifier

Nom propre
Mâchecroûte
\mɑʃ.kʁut\
 
Le réveil de la Mâchecroûte à côté du pont de la Guillotière.

Mâchecroûte \mɑʃ.kʁut\ féminin

  1. (Lyonnais) Bête imaginaire ressemblant à un dragon, liée aux inondations dans la ville de Lyon. Selon la légende, elle vivait sous le pont du Rhône. Note : Clair Tisseur utilise le masculin ou le féminin selon ses ouvrages.
    • MACHECROUTE. – 1, s. f. Énorme mannequin que l’on portait jadis à notre carnaval. […] La Mâchecroûte était évidemment un souvenir du Manducus latin, d’après Plaute et Festus mannequin pourvu de mâchoires et de dents énormes, qu’on promenait dans certains jeux publics. — (Clair Tisseur, Le Littré de la Grand’Côte, impr. Juré de l'Académie, 1903, page 216)
    • Ce fleuve peuplé d’hommes et d’activités constitue aussi, bien sûr, le territoire d’êtres fantastiques et mystérieux révélant une autre dimension. Monde inconnu que les hommes peuplent d’êtres légendaires : la Tarasque à Tarascon, les Dracs à Arles, la Machecroûte[sic] au pied du pont de la Guillotière à Lyon, les fenettes (petites femmes) des îles du haut-Rhône… — (André Vincent, « Culture de fleuve », dans Le Monde alpin et rhodanien. Revue régionale d’ethnologie, no 27-1-3, 1999, Le Rhône. Un fleuve et des hommes, page 7-18, page 15)

Variantes orthographiques modifier

Vocabulaire apparenté par le sens  modifier

Traductions modifier

Prononciation modifier

Références modifier

  • Félix Benoit, Le dico illustré des gones, Editions des Traboules, 1994