Utilisateur:Renard Migrant/abréviations en ancien français
Liste (sans doute incomplète) d’abréviations dans les manuscrits en ancien français
Unicode
modifier- Tilde
- Sur des voyelles, ã ẽ ĩ õ ũ. Il sert à remplacer voyelle-n. Par exemple ensãglenté (ensanglanté) , ou, devant b, m ou p, à remplacer voyelle m derũpre (derumpre). Devant b, m ou p, on pourrait également remplacer par voyelle-n (on trouve chanbre, enmener, etc. en ancien français). Voir l’extrait du ms. 19160 ci-dessous.
- Le macron sur une voyelle est, en effet, le même symbole, mais écrit rapidement il paraît d’être une ligne droite.
- Sur des consonnes, b̃ g̃ m̃ l̃ q̃ r̃ t̃. Sert à remplacer consonne-er. Par exemple m̃ (mer) t̃re (terre). Pour cheval̃, on pourrait penser à le transcrire comme chevalier, mais chevaler est une forme ancienne ou anglo-normande (cf. La Chanson de Roland sur Wikisource).
- Q avec tilde (q̃). « Que », soit seul ou dans un mot qui contient les lettres que.
- P barré à travers la descendante (ꝑ). Sert à remplacer par, le mot par ou les lettres par dans un mot. Par exemple ꝑler (parler, on ne met pas ꝑ en italiques parce que ça rend le symbole inaffichable). Sert aussi à remplacer les lettres per, par exemple ꝑdu (perdu).
- Et tironien (⁊), et, ou e.
- On trouve également & dans la Passion du Christ (circa 980) et & dans les mots (P&re, Petre, le moderne Pierre).
- Gñt, voir gn̈t ci-dessous.
Unicode, mais pas un symbole dédié
modifierHors de Unicode, ou incertain
modifier- Tilde vertical, comme le tilde sur une consonne, sert à remplacer consonne-er. Le symbole ◌̾ existe, mais pas en combinaison avec une lettre. Voyez la dernière image.
- Consonne avec trait vertical, sert à remplacer consonne-ri, par exemple p̓s (pris). P̓ est un symbole d’approximation.
- Q avec trait vertical, « qui ». Ne pas confondre avec q avec tilde ci-dessus. Par exemple q̓l (qu’il) Q̓ est un symbole d’approximation.
- Voyelle au-dessus d’une lettre, ça sert à remplacer r-voyelle par exemple pu (pur) ou top (trop). Ici avec <sup></sup> et non avec un symbole de Unicode. Et la voyelle est normalement directement au dessus de la consonne.
- Le symbole pour -s qui paraît comme une grande apostrophe, n’ (nus), v’ (vus), doler’ (dolerus).
- Tréma sur une consonne. Sert à remplacer ra. Par exemple, gn̈t (grant), fn̈che (franche), ou qn̈t (quant), tv̈ailler (travailler, La Chanson de Guillaume f. 13v, b., 11e ligne). Le symbole ressemble à un tréma, mais je n’ai pas trouvé de source qui donne le nom de ce symbole.
- Une variante de que (probablement tironienne) qui paraît comme qʒ ou q;. Par exemple tresq;