Voir aussi : Barbarie, barbarié

Étymologie

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(1495) Du latin barbaria → voir Barbarie (« pays des barbares »).

Nom commun

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Singulier Pluriel
barbarie barbaries
\baʁ.ba.ʁi\

barbarie \baʁ.ba.ʁi\ féminin

  1. Manque de civilisation, ignorance des arts, des lettres et des sciences chez un peuple, souvent étranger.
    • La prévention du pays, jointe à l'orgueil de la nation, nous fait oublier que la raison est de tous les climats, et que l'on pense juste partout où il y a des hommes. Nous n'aimerions pas à être traités ainsi de ceux que nous appelons barbares ; et s'il y a en nous quelque barbarie, elle consiste à être épouvantés de voir d'autres peuples raisonner comme nous. — (La Bruyère, Les Caractères, 1688)
    • Mais il était poète aussi, et la poésie, à cette époque d'absolutisme et de barbarie, était chose dangereuse lorsqu'on avait l'esprit aussi caustique que Thierrat. — (Gustave Fraipont, Les Vosges, 1923)
    • À la différence de la bête, l'homme est capable de se dénaturer, de renverser le cours naturel des choses, pour le meilleur – la culture – ou pour le pire – la barbarie. — (Olivia Gazalé, Je t'aime à la philo, Robert Laffont, Paris, 2012, p. 63)
    • L’état de barbarie.
    • Les siècles de barbarie.
    • La barbarie était grande en ce temps-là.
    • Les ténèbres de la barbarie.
    • Un peuple qui sort à peine de la barbarie.
    • Vivre dans un temps de barbarie.
    • Être plongé dans la barbarie.
    • Barbarie de langage, de style, se dit des façons de parler grossières et impropres.
  2. Cruauté, inhumanité.
    • Les ennemis acharnés qui combattent les uns contre les autres avec tous les raffinements de la barbarie ne demandent et n’accordent pas de quartier. — (Gustave Aimard, Les Trappeurs de l’Arkansas, 1858)
    • Ils n'ignorent rien de tout cela et savent notamment fort bien que c'est en l’affirmant qu'ils créeront cette éternité de barbarie nécessaire au maintien des institutions qui leur sont chères. — (Julien Benda, La trahison des clercs, 1927, édition revue & augmentée, Grasset, 1946, p.194)
    • Les barbares ne sont pas nécessairement des gens courageux : ce qui leur donne de l’audace est la passivité tremblante et soumise de ceux qui sont en face d’eux.
      Je dirais même que la passivité tremblante et soumise crée des vocations de barbares et constitue une incitation à la barbarie.
      — (Guy Millière, La passivité est une incitation à la barbarie, 21 avril 2009)
  3. Acte barbare.
    • Vous avez vu parmi ces barbaries ridicules les barbaries sanglantes des guerres de religion. — (Voltaire, Essai sur les mœurs, 1756)
    • Commettre une barbarie, un acte inhumain.
    • Tant de barbaries l’avaient rendu odieux à ses sujets.

Traductions

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Prononciation

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Anagrammes

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Références

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Étymologie

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Du latin barbaria.

Nom commun

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Singulier Pluriel
barbarie barbaries

barbarie \Prononciation ?\ féminin

  1. Barbarie.

Variantes

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Apparentés étymologiques

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Vocabulaire apparenté par le sens

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Références

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Étymologie

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Nom commun 1

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Singulier Pluriel
barbarie barbaries
\Prononciation ?\

barbarie \Prononciation ?\ féminin (graphie ABCD)

  1. Barbarie.

Nom commun 2

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Singulier Pluriel
barbarie barbaries
\Prononciation ?\

barbarie \Prononciation ?\ masculin (graphie ABCD)

  1. Blé noir dégénéré.

Références

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  • Régis Auffray, Le Petit Matao, Rue des Scribes, 2007, 1000 pages, ISBN 978-2-90606464-5, page 105

Étymologie

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Du latin barbaria.

Nom commun

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Invariable
barbarie
\bar.ˈba.rje\

barbarie \bar.ˈba.rje\ féminin

  1. Barbarie.

Anagrammes

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