Français modifier

Étymologie modifier

(XVIe siècle) De l’italien cavezzone[1], dérivé de cavezza (« têtière, bride, licou ») → voir cabasson, cabochon et capiton pour des mots apparentés.

Nom commun modifier

Singulier Pluriel
caveçon caveçons
\ka.və.sɔ̃\
 
Caveçon ou cavesson.

caveçon \ka.və.sɔ̃\ masculin

  1. (Équitation) Demi-cercle de fer, avec têtière et sous-gorge, que l’on met sur le nez des jeunes chevaux pour les dompter et les dresser.
    • Pour aider à contenir le cheval droit pendant les premières leçons, on lui mettra le caveçon, dont la longe sera tenue et maniée par un homme placé devant et près la tête de l’animal. On aura soin que la muserolle du licol de force n’entrave pas les effets du caveçon. — (Félix van der Meer, Connaissances complètes du cavalier, de l’écuyer et de l’homme de cheval, Lebègue & Cie à Bruxelles & Dumaine à Paris, 1865, page 255)
  2. (Par analogie)
    • Il a besoin de caveçon : Se dit d’un homme naturellement fougueux et emporté qui a besoin qu’on le retienne.
    • Donner à quelqu’un un coup de caveçon : Lui faire éprouver une mortification qui rabat son orgueil, ses prétentions.
    • Demain, je saurai ce qui se passe chez Nucingen, s’il a vu sa maîtresse, et d’où nous vient ce coup de caveçon. — (Honoré de Balzac, Splendeurs et misères des courtisanes, 1847)
    • « Ce serait une barbarie, continua-t-il, d’adapter cette espèce de muselière ou caveçon à une bouche si fraîche, si rose et si melliflue ; des cercles de corde iraient très-mal aussi, convenez-en, à des poignets mignons et délicats faits pour porter des bracelets d’or constellés de diamants. » — (Théophile Gautier, Le capitaine Fracasse, 1863)
    • Pierre jugea prudent de donner un coup de caveçon. — (Paul Morand, L’Homme pressé, 1941)

Variantes modifier

Dérivés modifier

Traductions modifier

Prononciation modifier

Anagrammes modifier

Modifier la liste d’anagrammes

Références modifier