Voir aussi : Cruchon

Français modifier

Étymologie modifier

(Adjectif) (Date à préciser) Étymologie manquante ou incomplète. Si vous la connaissez, vous pouvez l’ajouter en cliquant ici. Voir Cruchon.
(Nom commun) (Date à préciser) Mot dérivé de cruche, avec le suffixe -on.
 Référence nécessaire

Adjectif modifier

Singulier Pluriel
Masculin cruchon
\kʁy.ʃɔ̃\
cruchons
\kʁy.ʃɔ̃\
Féminin cruchonne
\kʁy.ʃɔn\
cruchonnes
\kʁy.ʃɔn\

cruchon \kʁy.ʃɔ̃\ masculin

  1. Relatif à Villadin, commune de l’Aube.

Traductions modifier

Nom commun modifier

Singulier Pluriel
cruchon cruchons
\kʁy.ʃɔ̃\

cruchon \kʁy.ʃɔ̃\ masculin

  1. Petite cruche.
    • Quand l’amant de la jeune femme eut constaté le ravage apporté par le Magyar au système pileux de sa bien-aimée, il bondit sur le coupable, lui cassa un cruchon de kummel sur le crâne et le fit passer à coups de poing au travers de la fenêtre du rez-de-chaussée… — (Maurice Dekobra, La Madone des sleepings, 1925, réédition Le Livre de Poche, page 79)
    • Le dimanche nous avions chacun un cruchon de bière fraîche ; je connus ce que c’est que la bière fraîche. — (Alain, Souvenirs de guerre, Hartmann, 1937, page 171)
  2. (Bourbonnais) (Québec) (Péjoratif) (Familier) Personne peu intelligente ou peu cultivée.
    • — Qu’on est malheureux d’avoir toujours ce vieux cruchon sur le dos ! — (Émile Guillaumin, La vie d’un simple, 1904, page 73)
    • Réponse: ils passent pour des cruchons, s’en rendent compte, et ils cessent de poser des questions. — (Loïc Tassé, Drainville privilégie les faibles au détriment des autres, Le Journal de Québec, 26 janvier 2023)

Traductions modifier

Prononciation modifier

Références modifier

Ancien français modifier

Nom commun modifier

cruchon *\Prononciation ?\ masculin

  1. Variante de crinchon.

Références modifier

Champenois modifier

Étymologie modifier

Étymologie manquante ou incomplète. Si vous la connaissez, vous pouvez l’ajouter en cliquant ici.

Nom commun modifier

cruchon \Prononciation ?\

  1. (Sud Haut-Marnais) Bouillotte en terre cuite pour réchauffer le lit de l’intérieur.

Références modifier

  • André Bailly, Le Patois du Sud Haut-Marnais, Éditions Dominique Guéniot, Langres, 2010