Voir aussi : dévers

Français modifier

Étymologie modifier

Du latin deversus (« détourné »).

Préposition modifier

devers \də.vɛʁ\

  1. (Vieilli) Du côté de.
    • Devers le ciel Sornit tendait les mains. — (Louis Antoine de Saint-Just, Organt, tome premier, chant premier ; sans lieu ni éditeur [marqué : Au Vatican], 1789, page 9)
    • « Voilà deux jolies dames qui viennent devers nous par le bout de l’allée. Comment allons-nous faire ? » — (Alfred de Vigny, Servitude et grandeur militaires, 1835)
    • — Écoute, Biscotine, va jusque devers la butte pour savoir si ton père ne revient pas. — (Charles Nodier, Histoire du chien de Brisquet, 1853)
    • Puis l’Angelus, devers les chapelles prochaines,
      Tintait d’une voix grêle, et, sans rompre les chaînes,
      Nous allions dans la Nuit qui priait sous les chênes.
      — (Émile Nelligan, « Jardin sentimental », dans Émile Nelligan et son œuvre dans la bibliothèque Wikisource  , section « Virgiliennes », Louis Dantin, Montréal, 1903, page 71)
    • Voici une quinzaine de mois, il cherchait des cèpes, devers les Bois du Roy, loin du hameau, au long de la frontière. — (Jean Rogissart, Passantes d’Octobre, Librairie Arthème Fayard, Paris, 1958)
  2. (Vieilli) Envers.
    • « Mes intentions devers toi sont les mêmes, car mon cœur ne changera jamais. Si tu le veux, nous nous marierons vitement… » — (Ernest Pérochon, Nêne, 1920)

Dérivés modifier

Traductions modifier

Prononciation modifier

Anagrammes modifier

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Références modifier

Ancien français modifier

Étymologie modifier

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Préposition modifier

devers \Prononciation ?\

  1. Devers, du côté de.

Dérivés dans d’autres langues modifier

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