Voir aussi : ferir

Français modifier

Étymologie modifier

(Date à préciser) De l’ancien français ferir.

Verbe modifier

férir \fe.ʁiʁ\ transitif 3e groupe, défectif (voir la conjugaison)

  1. (Vieilli) Frapper. Ce verbe n’est plus usité qu’à l’infinitif et au participe passé dans quelques locutions (voir aussi féru).
    • Sans coup férir.
    • Il est féru d’astronomie.
    • Tel fiert au mur qui n’abat l’aistre. — (Proverbe ancien, cité par : Pierre Chastellain, Œuvres, Le temps recouvré, XCIX ; Librairie Droz, Genève, 1982, page 67)
    • Par hasard on vint à parler de la devise de la maison de Solar, qui était sur la tapisserie avec les armoiries, Tel fiert qui ne tue pas. — (Jean-Jacques Rousseau, Les Confessions, 1782-1789, Livre III (Rousseau cite le proverbe ci-dessus en utilisant son personnage qui s’apelle Tel))
    • (Au passé simple : archaïsme rare.)
      Nous fûmes dupes, vous et moi,
      De manigances mutuelles,
      Madame, à cause de l'émoi
      Dont l'Été férut nos cervelles.
      — (Paul Verlaine, Poésies, Fêtes galantes, “En patinant” ; La Guilde du Livre, Lausanne, 1961, page 90)

Dérivés modifier

Traductions modifier

Prononciation modifier

Anagrammes modifier

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Voir aussi modifier

Références modifier