haut-le-corps

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(Siècle à préciser) → voir haut, le et corps

Invariable
haut-le-corps ^{(h aspiré)}\ɔl.kɔʁ\

haut-le-corps ^{(h aspiré)}\ɔl.kɔʁ\ masculin

(Manège) Saut, bond que fait un cheval.
- Ce cheval fait des haut-le-corps.
- Je voulus fouetter les chevaux ; mais elle craignaient pour moi les ruades et pour elles les haut-le-corps. — (Jean-Jacques Rousseau, Les Confessions, Livre IV (1730-1731))
(Sens figuré) (Familier) Mouvements instinctifs de quelqu’un auquel on fait des propositions qui le révoltent, ou en parlant de quelqu’un qui éprouve une grande surprise.
- Malgré un haut-le-corps de la despotique mademoiselle d’Hérouville, le duc sortit avec le petit notaire. — (Honoré de Balzac, Modeste Mignon, 1844)
- En entendant nommer l’affaire Brocq, Fandor n’avait pu se défendre d’un haut-le-corps. — (Pierre Souvestre et Marcel Allain, Fantômas, L’Agent secret, 1911, Éditions Robert Laffont, collection Bouquins, tome 1, page 964)
- À l’aube, je fus pris de haut-le-corps comme en ont à Rome les condamnés à mort qui s’ouvrent les veines dans leur bain. — (Marguerite Yourcenar, Mémoires d’Hadrien, Plon, 1958 ; collection Folio, 1974, page 265)
(Louisiane) Cris prolongés ou répétitifs.

Tout ou partie de cet article a été extrait du Dictionnaire de l’Académie française, huitième édition, 1932-1935 (haut-le-corps), mais l’article a pu être modifié depuis.