onques
Français modifier
Étymologie modifier
- (1160) Du latin umquam (« un jour, quelquefois »).
Adverbe modifier
onques \ɔ̃k\
- (Vieilli) (Forme négative) Jamais. Note d’usage : Utilisé avec ne.
On ne vit onques un si méchant homme.
Il n’en fut onques de plus maladroit.
Onques ne vit-on indien s’esbaudir.
- Elle a fait son devoir ! C’est-à-dire que oncque
Elle n’eut de souhait impossible, elle n’eut
Aucun rêve de lune, aucun désir de jonque
L’emportant sans rameurs sur un fleuve inconnu. — (Jean Richepin, Oiseaux de passage in La Chanson des gueux, 1881)
Variantes orthographiques modifier
Synonymes modifier
Jamais : → voir jamais
Traductions modifier
Jamais : → voir jamais
Prononciation modifier
- Lyon (France) : écouter « onques [Prononciation ?] »
Références modifier
- Tout ou partie de cet article a été extrait du Dictionnaire de l’Académie française, huitième édition, 1932-1935 (onques), mais l’article a pu être modifié depuis.
Moyen français modifier
Étymologie modifier
- (1160) De l’ancien français, lui-même du latin umquam (« un jour, quelquefois »).
Adverbe modifier
onques *\Prononciation ?\
- Jamais, un jour, une fois.
- Si onques tu uz pitié de moy [...]. — (Louise Labé, Débat de Folie et d’Amour, Discours III, 1555, Durand et Perrin éditeurs)
Références modifier
- Frédéric Godefroy, Dictionnaire de l’ancienne langue française et de tous ses dialectes du IXe au XVe siècle, édition de F. Vieweg, Paris, 1881–1902 → consulter cet ouvrage
Ancien français modifier
Étymologie modifier
- (1160) Du latin umquam (« un jour, quelquefois »).
Adverbe modifier
onques \Prononciation ?\
- Jamais, un jour, une fois.
- la plus riche navie qui oncques fust vue — (Robert de Clari, Istoire de ceus qui conquisent Constantinople, chapitre VII, vers 1216, in Historiens et chroniqueurs du Moyen-Âge, coll. « Bibliothèque de la Pléiade », n° 48, Gallimard 1952)
- Se j’onques fis en cest siecle vivant — (Raimbert de Paris, La Chevalerie Ogier de Danemarche, XIIe siècle, Joseph Barrois éditeur, vers 1972)
- Bataille averez, unkes mais tel ne fut. — (Turoldus, La Chanson de Roland, circa 1000, édition de Léon Gautier, laisse 82)
- Vous aurez [une] bataille comme jamais il n’y en eut.
Variantes modifier
Dérivés dans d’autres langues modifier
Références modifier
- Frédéric Godefroy, Dictionnaire de l’ancienne langue française et de tous ses dialectes du IXe au XVe siècle, édition de F. Vieweg, Paris, 1881–1902 → consulter cet ouvrage