du coq à l’âne

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Étymologie

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(XVIe siècle) L’expression daterait de Clément Marot sous la forme saillir du coq en l’asne [1]. Il est possible que le mot asne remonte au latin anas (« cane ou canard »)[1]. Dans tous les cas l’expression implique deux animaux ne pouvant s'accoupler ensemble montrant l'impossible lien entre deux sujets de conversation[1].
Composé de du, coq, à, l’ et âne.

Locution adverbiale

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Invariable
du coq à l’âne
\dy kɔ.k‿a l‿ɑn\

du coq à l’âne \dy kɔ.k‿a l‿ɑn\ invariable (se conjugue → voir la conjugaison de passer)

  1. D’un sujet à l’autre, sans transition et sans cohérence.
    • Le coq-à-l’âne ne se compose pas d’une sottise isolée, comme le quolibet, comme le calembour, mais d’une série de sottises rassemblées sans liaison : il est à ces traits d’esprit ce que la phrase est au mot. On disait originairement sauter du coq à l’âne, par allusion à certain avocat qui, ayant à parler d’un coq et d’un âne, parlait de l’âne à propos du coq, et du coq à propos de l’âne […] — (Étienne de Jouy, L'Hermine de la Chaussée d'Antin, tome 5, 1814)
    • Lucile avait des lubies, des phobies, des coups de gueule, des coups de cafard, aimait prononcer des bizarreries – auxquelles elle-même croyait plus ou moins – passer du coq à l’âne et de l’âne au coq, se mettait martel en tête, lançait des piques, frôlait les limites, jouait avec le feu. — (Delphine de Vigan, Rien ne s’oppose à la nuit, J.-C. Lattès, 2011)

Variantes orthographiques

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Dérivés

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Traductions

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Prononciation

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Références

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  1. a b et c Delphine Gaston-Sloan, Le pourquoi et le comment des expressions françaises, Larousse, 2016, page 25