Français modifier

Étymologie modifier

 Composé de prendre et de feu.

Locution verbale modifier

prendre feu \pʁɑ̃dʁ fø\ intransitif — (se conjugue → voir la conjugaison de prendre)

 
L'avion à pris feu.
  1. S'enflammer, en parlant des choses qui brûlent.
  2. (Sens figuré) S'émouvoir, s'enflammer, s'irriter; dans une discussion, ne souffrir aucune contradiction, aucune contrariété.
    • Vous prenez feu bien aisément. — C'est un homme qui prend feu tout de suite, qui prend feu sur les moindres choses.
    • Elle est toujours triste et singulière, excepté quand elle prend feu en faveur de Henri V. — (Stendhal, Lucien Leuwen, 1834)
    • Grâce à ton éloquence, j’avais comme toi pris feu pour cette grande idée. — (Alphonse Daudet, Le petit Chose, 1868, réédition Le Livre de Poche, page 130)
    • Ils ne discutaient pas. Une réflexion d’Isa ou de Geneviève était suivie d’un long silence. Puis soudain, sur un mot d’Hubert, Phili prenait feu, et ils parlaient tous à la fois. — (François Mauriac, Le Nœud de vipères, Grasset, 1933, réédition Le Livre de Poche, page 100)
  3. (Sens figuré) S'enflammer subitement d'amour.

Synonymes modifier

Traductions modifier

Prononciation modifier

Anagrammes modifier

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Références modifier