feu
FrançaisModifier
ÉtymologieModifier
- (Nom commun) (XIIe siècle) Du moyen français feu, de l’ancien français fou (IXe siècle), fu, foc, du bas latin feu, du latin fŏcus (« foyer, feu, âtre »), qui a supplanté le latin classique ignis à l’époque impériale. Cognat de l’italien fuoco, de l’espagnol fuego, du portugais fogo.
- (Adjectif 1) Dérivé du nom commun.
- (Adjectif 2) (XIe siècle) De l’ancien français feüz (→ voir malfeüz (« qui a une mauvaise destinée, malheureux »)), fadude (« qui a accompli sa destinée ») (XIe siècle), du latin vulgaire *fatutus (« qui a telle destinée »), dérivé du latin fatum (« destin »).
- (Interjection) Dérivé du nom commun.
Nom commun Modifier
Singulier | Pluriel |
---|---|
feu | feux |
\fø\ |
feu \fø\ masculin
- Phénomène calorifique et lumineux produit par la combustion d'une matière inflammable ; un des quatre éléments des Anciens. Note : Utilisé avec l’article défini : « le feu ».
- La maîtrise du feu est souvent considérée, avec celle de l’outil, comme une des caractéristiques qui distinguent l’homme de l’animal. — (Jacques Collina-Girard, Le feu avant les allumettes, Paris, éditions de la Maison des sciences de l’homme, 1998, page 1)
- Brasier de petite envergure allumé à dessein pour éclairer, chauffer ou cuire.
- Lorsqu’une bande de baleines est signalée, la nouvelle se répand aussitôt dans tout l’archipel au moyen de feux allumés sur les montagnes ; […]. — (Jules Leclercq, La Terre de glace, Féroë, Islande, les geysers, le mont Hékla, Paris : E. Plon & Cie, 1883, page 37)
- Ils arrivèrent à la grotte, tout le monde se les gelait sérieusement. Ils décidèrent de faire un feu pour la nuit. — (Eva Kavian, L'Homme que les chiens aimaient, ONLIT Éditions, 2016, page 98)
- Ils allumèrent des feux qu’ils entretinrent nuit et jour, et les hommes qu’on envoyait à la corvée du bois aux environs devaient tenir les loups en respect. — (H. G. Wells, La Guerre dans les airs, 1908, traduction d’Henry-D. Davray et B. Kozakiewicz, Mercure de France, Paris, 1910, page 271 de l’édition de 1921)
- Je m’habillai hâtivement et redescendis jusqu’à la salle à manger, la température était glaciale, le feu n’avait pas pris, je n’avais jamais été doué pour le feu, je ne comprenais rien à l’assemblage de bûches et de brindilles qu’il convenait de bâtir, c’était un des nombreux points qui me séparaient de l’homme de référence – mettons pour situer Harrison Ford – que j’aurais souhaité d’être, enfin pour l’instant la question n’était pas là. — (Michel Houellebecq, Sérotonine, Flammarion, 2019, page 280)
- (En particulier) Incendie.
- En saison sèche, les Garde-bœuf suivent les feux de forêt et de savane, pour manger les animaux mis à nu par la disparition de la couverture herbacée. — (Jean Claude Ruwet, Les Oiseaux des plaines et du lac-barrage de la Lufira supérieure (Katanga méridional) : reconnaissance écologique et éthologique, Université de Liège & Fondation pour les recherches scientifiques en Afrique centrale, 1965, page 41)
- (Familier) (Par métonymie) Dispositif autonome destiné à produire une petite flamme (briquet, allumette, allume-cigare…).
- Prête-moi ton feu.
- Avez-vous du feu ?
- Y a-t-il du feu dans la voiture ?
- (Vieilli) Bougie allumée pour indiquer le temps durant une mise aux enchères publiques.
- Deux antres feux successivement allumés sur cette dernière somme s’étant éteints sans enchère, la maison dont il s’agit, a été définitivement adjugée à bail à M. Nicolas Lhérault, sus-nommé, […]. — (F. M. Sellier, Le manuel des notaires, Paris : Librairie Cotillon, 1841, volume 1, page 135)
- (Par métonymie) (Vieilli) Torche.
- Il nous guidait grâce au feu qu’il portait dans la main.
- Source de chaleur pour la transformation des aliments.
- Laissez cuire vingt minutes à feu doux.
- Appareil de cuisson des aliments, cuisinière.
- Des racines coupées et des feuilles de betteraves, bouillant dans une marmite sur le feu, mêlaient leur parfum âcre à l’odeur de renfermé qui semblait stagner dans les encoignures. — (Louis Pergaud, La Vengeance du père Jourgeot, dans Les Rustiques, nouvelles villageoises, 1921)
- Si tu veux, j’ai encore de la soupe sur le feu.
- (Par métonymie) Endroit où l’on fait du feu.
- — Cependant la nuit que tu viens de passer a dû te donner à réfléchir ?
— Bien certainement, j’aimerais mieux un bon lit et le coin du feu.
— Le veux-tu, le coin du feu et le bon lit, avec le travail bien entendu ? — (Hector Malot, Sans famille, 1878) - […] et l’on court se mettre en pantoufles et en robe de chambre pour popoter avec lui au coin du feu. — (Octave Uzanne, Les Zigzags d’un curieux, Maison Quantin, 1888, page 218)
- — Cependant la nuit que tu viens de passer a dû te donner à réfléchir ?
- (Par métonymie) (Vieilli) Foyer ; famille.
- Viennent ensuite les pays dont la population a été déterminée par plusieurs méthodes indirectes, telles que l’énumération de toutes les personnes sujettes à un impôt quelconque ; celle des familles ou feux ; celle des maisons, qu’il ne faut pas confondre, comme on le fait souvent, avec la précédente […] — (Adriano Balbi, La Population des deux mondes, Revue des Deux Mondes, tome 1, 1829)
- La paroisse compte une trentaine de feux, assez peu de fidèles. — (Jean Rogissart, Passantes d’Octobre, Librairie Arthème Fayard, Paris, 1958)
- Leur population totale, qui en 1504 ne dépassait pas 69 feux ou ménages, comme le précise un compte de cette époque, atteignait 175 feux en 1789 (100 pour Vaux, 40 pour Euilly et 35 pour Tétaigne). — (Georges Hubrecht, Le Bailliage de Mouzon à la veille de la Révolution et ses Cahiers de doléances, Bière, 1969, page 65)
- Le rôle des tailles de Barques pour 1719 porte 41 feux, dont 33 masculins ; celui de Marques : 66 feux, dont 56 masculins. — (Jacques Dupâquier, Statistiques démographiques du bassin parisien, 1636-1720, éditions Gauthier-Villars, 1977, page 530)
- (Par métonymie) (Au pluriel) Lumière.
- Des feux tantôt roses, tantôt d’un bleu acide qui tournait au vert pomme, scintillaient à l’extérieur des Folies. — (Francis Carco, L’Homme de minuit, Éditions Albin Michel, Paris, 1938)
- L’hypothèse a été avancée d’une extinction des feux de la piste d’atterrissage au moment de l’approche de l’avion ; mais cette version n’est pas validée, les feux ayant, semble-t-il, été éteints après le crash, dans un mouvement de panique. — (Paul Quilès, Bernard Cazeneuve et Pierre Brana, Enquête sur la tragédie rwandaise (1990-1994), édition Assemblée nationale (rapport), décembre 1998, pages 216-217)
- (Sens figuré) Signal lumineux.
- Un officier de police traverse la rue pour donner une contravention à une dame n'ayant pas immobilisé son véhicule au feu rouge. — (Veronica Brathwaite, Arrête! Le feu est rouge!: Traverser en toute sécurité, Xlibris Corporation, 2013)
- Les signaux A45 et A47 sont accompagnés de feux clignotants rouges ou blancs. — (Claude De Bruyn, Feu vert pour le permis de conduire : Je réussis l’examen, De Boeck, 2008, page 80)
- (Par métonymie) (Familier) (souvent au pluriel) Dispositif électrique qui régule le flux des véhicules et des piétons à l’aide de lumière de différentes couleurs.
- Arrête-toi aux feux !
- Brûler un feu.
- (Par métonymie) Phare maritime.
- Le vendredi 13 mars, j’aurais dû apercevoir dans la soirée le feu de Sombrero, sur lequel je voulais atterrir […] — (Alain Gerbault, À la poursuite du soleil ; tome 1 : De New-York à Tahiti, 1929)
- Le ciel, clair au départ de Saint-Louis, devient brumeux vers Dakar. Nous apercevons dans un trou le feu de la pointe du Cap-Vert, à 4 heures. — (Jean Mermoz, Mes Vols, Flammarion, 1937, page84)
- (Par métonymie) Dispositif lumineux permettant de signaler la présence d'un véhicule ou d'un aéronef, ses changements de direction, ses arrêts.
- Le troisième feu stop est maintenant obligatoire.
- Les feux de croisement sont les seuls à servir en ville et sur route.
- Les feux de navigation équipent tous les avions, du petit appareil d'aéroclub au plus gros des avions de commerce.
- (Sens figuré) (Poétique) Étoile, corps céleste brillant.
- Les feux de la nuit.
- (Sens figuré) Éclat, scintillement.
- Dans l’azur à peine noirci du couchant, l’étoile du berger brillait d’un feu paisible, sans un scintillement ; l’air était calme […] — (Louis Pergaud, Un satyre, dans Les Rustiques, nouvelles villageoises, 1921)
- Jusqu’aux cravates, au petit nœud suavement bloqué par une épingle dans l’échancrure du col, jusqu’au feu d’un vrai diam’ et au cuir mat du bracelet-montre, on sentait ces messieurs soucieux de leur mise. — (Francis Carco, Images cachées, Éditions Albin Michel, Paris, 1928)
- (Sens figuré) Saveur brûlante, en particulier d’un alcool.
- Le feu de l’absinthe.
- (Littéraire) Excitation ; passion.
- […] le prince Jean, monté sur un palefroi gris plein de feu, caracola dans la lice à la tête de sa suite joviale […] — (Walter Scott, Ivanhoé, ch. VII, traduit de l’anglais par Alexandre Dumas, 1820)
- Cette Gourguin était, comme l'on dit chez nous, un vrai chat noir, qui n’avait que la peau et les os ; toutefois, un grand feu d'esprit, et les plus beaux yeux, avec des manières hautaines : dangereuse, artificieuse, accusée de beaucoup de noirceurs ; […]. — (Élémir Bourges, « Prologue : Le mémoire d'Ivan Manès », avril 1871, dans Les Oiseaux s'envolent: et les Fleurs tombent, en feuilleton dans La Revue hebdomadaire : romans, histoire, voyages, Paris : Librairie Plon, novembre 1892 (A1 - T6), page 56 & Éditions Ligaran, 2015)
- Deux ou trois images de femmes rencontrées lui apparaissaient à l’imagination et il les suivait, d’abord pour se délasser. Puis tout le feu de ses vingt ans s’animait, tous ses sens sentaient (sic) ce que contient une femme qui passe. — (Charles-Louis Philippe, Bubu de Montparnasse, 1901, réédition Garnier-Flammarion, page 60)
- Ainsi songe Thérèse qui voudrait bien ne pas rejoindre les deux hommes ; mais dans le feu de la discussion, ils s'arrêtent au milieu de la route et gesticulent. — (François Mauriac, Thérèse Desqueyroux, Grasset, 1927)
- L’âme de Wesley avait besoin d’un feu plus vif. Un jour (24 mai 1738), dans une sorte d’illumination, il entrevit la vraie foi qui est un lien vivant et non une opération de la raison. — (André Maurois, Histoire de l’Angleterre, 1937)
- Les cerfs, bien qu’imbelles, se livrent des combats lorsque les feux de l'amour les y poussent. — (Les études classiques, volume 65, Université de Namur, 1997, page 124)
- Il y a, ô brahmane, trois sortes de feu qu’il faut abandonner, qu’il faut éloigner, qu’il faut éviter. Quels sont ces trois feux ? Ce sont le feu de l’avidité, le feu de la haine et le feu de l’illusion. — (Bouddha)
- Source d’excitation, de passion.
- Les disciples ont reproduit l’expérience du Sinaï : la Parole est un feu! — (Bruno Chenu, Disciples d’Emmaüs, Bayard, Paris, 2003, page 81)
- (Littéraire) Passion, amour.
- Brûlé de plus de feux que je n'en allumai (…) — (Jean Racine, Andromaque, 1667)
- De mes feux mal éteints je reconnus la trace,
Je sentis que ma haine allait finir son cours,
Ou plutôt je sentis que je l’aimais toujours. (ibid.)
- (Argot) (Par ellipse) Arme à feu, pistolet.
- (Militaire) Tirs, lors d’un combat.
— Il fallait vivre sous Louis XIV ; on passait son temps à la cour, dans la meilleure compagnie du monde, avec madame de Sévigné, M. le duc de Villeroy, M. le duc de Saint-Simon, et l’on n’était avec les soldats que pour les conduire au feu et accrocher de la gloire, s’il y en avait.
— (Stendhal, Lucien Leuwen, 1834)- Notre régiment était presque à couvert du feu des Russes par un pli de terrain. — (Prosper Mérimée, L’Enlèvement de la redoute)
- Un capitaine réglait le feu : « À vous, Judin ! » Le petit lignard visait soigneusement, lâchait la détente. — (Paul Margueritte et Victor Margueritte, Le Désastre, Plon-Nourrit & Cie, 86e édition, page 168)
- M. de la Ferté s’était séparé de la première demi-section, qui avait obliqué vers la gauche, avec ordre pour Saumabère, dès qu’il entendrait les premiers coups de fusil, d’exécuter un feu à cartouches comptées, afin de donner à l’adversaire qu’il était tourné, ce qui en forêt est le prélude immédiat de la débâcle. — (Pierre Benoit, Monsieur de la Ferté, Albin Michel, 1934, réédition Cercle du Bibliophile, page 244)
- Le feu des fusils Mauser commença ; ce fut un vacarme épouvantable dans lequel on percevait le ronflement des obus à la lydite, le crépitement des fusils Metford, les éclats des mitrailleuses boers et les sifflements des Mauser. — (Le Mémorial d’Aix, 25 janvier 1900, page 1)
- En cueillant dans les blés le coquelicot rouge
La blanche marguerite et le bleuet si bleu
– Ces couleurs du drapeau ! – parmi le blé qui bouge,
Songez à nos soldats qui sont tombés au feu ! — (Marie Cassabois, Les Chants de l’écolier, Voix des tombes ; Édouard Privat, Toulouse, 1934, page 94) - Il a sorti son feu et il a fait feu. — (Jean-Marc Agrati, Le chien a des choses à dire, On foutait que dalle)
- (Sens figuré) (Argot) Enthousiasme, excitation.
- L’autre jour les MCs ont mis le feu à la salle.
- Allumer le feu et faire danser les diables et les dieux. — (Pierre Jaconelli, Allumer le feu)
- (Athlétisme) (Par ellipse) Coup de feu, signal sonore qui autorise le départ d’une course. Départ d’une course.
- Dans les starting-blocks les coureurs attendaient que le feu retentisse pour partir.
- Il est parti dès le feu, sans attendre.
- (Sens figuré) Urgence, presse.
- Y a pas l’feu.
- (Familier) Il a le feu aux fesses.
- (Astrologie) Élément astrologique qui comprend les signes Bélier, Lion et Sagittaire.
- (Familier) Utilisé pour exprimer que quelque chose est génial.
- C’est le feu les licornes !
Armoiries avec un feu (sens héraldique) - Écartelé : au 1 d’azur à la tête de loup d’or, au 2 d’or au feu de gueules, au 3 d’or à l’enclume de gueules et au 4 d’azur à la tête de lion d’or, qui est de la commune de Robert-Espagne de la Meuse → voir illustration « armoiries avec un feu »
- (Régional) Brûlure de la peau.
- — Va-t’en à l'Hardilas, dit-elle, et ramène Julie la Rouge qui traite pour le feu. Il faut tout essayer. — (Ernest Pérochon, Nêne, 1920)
- (Théâtre) Gratification accordée à chaque représentation.
- À la suite de cette représentation mémorable, le théâtre resta fermé pendant deux jours. Argent et relâche furent employés en banquets que j'offris, Amphytrion magnifique, à la troupe et aux habitués des coulisses. Je ne répondrais même pas que mes feux de quinze cents francs aient suffi pour acquitter la carte. — (Hippolyte de Villemessant, Mémoires d'un journaliste, tome 1, 1867)
Un sociétaire à part entière gagne trois mille six cents francs par mois, plus cent cinquante francs « par feu », c’est-à-dire chaque fois qu’il joue.
— (Jacques Charon, Moi, un comédien, 1975, page 239)- Il trafiquait, par procuration, sur les billets, et il s’en était attribué, comme feux de directeur, un certain nombre qui lui permettait de dîmer les recettes. — (Honoré de Balzac, Le Cousin Pons, 1847)
SynonymesModifier
Dégagement d’énergie
Dispositif autonome
- allumette
- allume-cigare
- Bic ou bic (Canada)
- briquet
Endroit où est fait le feu
Lumière
Éclat
Pistolet
Signal sonore
Départ
DérivésModifier
- à feu d’argent (à prix d’or)
- à feu et à sang (dévasté)
- à petit feu (en faisant durer)
- adonis couleur de feu
- aller au feu (monter au front, aller à la guerre)
- allume-feu
- amour-feu
- antifeu
- arme à feu (arme à projectile propulsé par une explosion)
- arrêter le feu
- au feu (au feu !)
- avoir la bouche en feu (avoir une sensation de chaleur du fait des épices)
- avoir le feu au cul (être pressé ; (Vulgaire) être en chaleur)
- avoir le feu au plancher (porter un pantalon trop court, au Québec, on dit plutôt « avoir de l’eau dans la cave »)
- avoir le feu sacré
- avoir les joues en feu (être rouge de honte, de colère ou à cause du froid)
- avoir plusieurs fers au feu
- baptême du feu
- bateau-feu
- batte à feu
- bouche à feu (canon)
- bois de feu (Vieilli : bois de chauffage)
- boule de feu
- boute-feu
- boutefeu
- briller de mille feux
- bruler un feu (Circulation) (orthographe rectifiée de 1990)
- brûler un feu (Circulation)
- ceinture de feu
- cesser le feu
- cesser-le-feu
- cessez-le-feu
- chef de feux
- combattre le feu par le feu
- compartiment coupe-feu
- contre-feu
- contrôleur de carrefour à feux
- contrôleur de feux
- contrôleur de feux de circulation
- conure aile-de-feu
- conure tête-de-feu
- coup de feu (bruit que fait une arme à feu ou moment intense en restauration)
- coupe-feu
- couper le feu
- coupeur de feu
- couvre-feu
- cracher le feu
- cracheur de feu
- crisser le feu (Québec)
- Croix-de-Feu
- cuisiner à petit feu
- cure-feu
- dans le feu de l’action (dans l’emportement)
- donner le feu vert
- du feu de Dieu (terriblement)
- eau de feu
- épreuve de feu
- épreuve par le feu
- être en feu (Québec)
- être pris entre deux feux
- être tout feu, tout flamme (être très passionné)
- extinction des feux
- faire feu (tirer avec une arme à feu)
- faire feu de tout bois
- faire feu des deux fuseaux
- faire feu des quatre fers
- faire feu des quatre pattes
- faire feu des quatre pieds (déployer tous ses efforts pour réussir en quelque affaire)
- faire feu qui dure
- faire feu vif
- faire feu violet (commencer avec éclat pour se démentir sitôt après)
- faire grande chère et beau feu
- faire la part du feu (abandonner une partie pour sauver le reste)
- faire le coup de feu
- faire le coup de fusil
- faire long feu (prendre du temps à avoir un effet)
- feu à éclats (signal intermittent)
- feu ami
- feu-ardent
- feu bactérien (maladie d’arbre)
- feu brisou (feu grisou)
- feu céleste (foudre)
- feu courant
- feu d’artifice
- feu de bengale, feu de Bengale
- feu de bois
- feu de brousse
- feu de camp
- feu de chaussée
- feu de cimes
- feu de circulation
- feu de croisement
- feu de défilade (Marine)
- feu de détresse
- feu de Dieux !
- feu de forêt
- feu de joie
- feu de litière
- feu de paille (sentiment vif et passager)
- feu de peloton
- feu de plancher
- feu de position
- feu de Saint-Antoine
- feu de Saint-Elme
- feu de sol
- feu de signalisation
- feu de surface
- feu de tourbe
- feu d’enfer (combustion très vive)
- feu dirigé
- feu du ciel
- feu du rasoir (irritation cutanée due au rasage)
- feu fenian
- feu follet
- feu girateur
- feu grégeois
- feu grisou
- feu jaune (feu orange)
- feu nourri
- feu nucléaire
- feu orange
- feu ouvert (foyer d’intérieur)
- feu pastoral
- feu persique
- feu précoce
- feu principal
- feu rouge
- feu roulant (Militaire)
- feu sacré
- feu sacré de Saint Antoine (ergotisme)
- feu vert
- feu Saint-Antoine
- feu Saint-Elme
- feu sauvage
- feu secondaire
- feu tactique
- feu tardif
- feu tricolore
- feu zombie
- feux de détresse
- feux de signalisation lumineux
- foutre le feu
- garde-feu
- gravé en lettres de feu
- halte au feu
- herbe de feu
- jeter de l’huile sur le feu
- jeter feu et flamme (se livrer à de grands emportements de colère)
- jette-feu
- jeter son feu (se mettre en colère)
- jouer avec le feu (se montrer imprudent)
- les feux de la rampe
- mettre le feu
- marcher du feu de Dieu
- mettre le feu aux étoupes (Vieilli) : déclencher un incident
- mettre le feu aux poudres : déclencher un incident
- mettre le feu sous le ventre à quelqu’un : exciter vivement quelqu’un
- mettre les fers au feu
- mettre sa main au feu
- monofeu
- mort au feu
- mouche à feu (Acadie : luciole)
- n’avoir ni feu ni lieu (être vagabond ou extrêmement pauvre)
- ne pas faire long feu
- n’y voir que du feu (être ébloui, ne rien comprendre)
- opale de feu
- orchis feu
- ouvrir le feu
- pare-feu
- pêche à feu
- perte au feu
- péter le feu (déborder de vitalité)
- piège à feu
- pierre à feu (silex)
- pique-feu
- plan de feux
- pointe de feu
- pompe à feu
- porcelaine à feu
- porte coupe-feu
- porte-feu
- pot à feu
- pot-au-feu
- prendre en feu (Québec)
- prendre feu (commencer à brûler ; s’enflammer)
- puissance de feu
- racine de feu
- rouge feu
- salamandre de feu
- sans feu ni lieu
- se trouver entre deux feux
- serre-feu
- signes de feu (Bélier, Lion, Sagittaire (signes du Zodiaque))
- soldat du feu (pompier)
- sonner au feu
- sur le feu (en préparation)
- surveiller comme le lait sur le feu
- tache de feu
- Terre de Feu
- tire-feu
- tirer du feu d’un caillou
- tirer les marrons du feu
- toc-feu
- toque-feu
- tourbillon de feu (Météorologie)
- un feu à rôtir un bœuf (un très grand feu)
- vau-le-feu
- y mettre la main au feu (être prêt à parier quelque chose)
Vocabulaire apparenté par le sensModifier
- carburant
- combustible
- extincteur
- igné
- feu figure dans les recueils de vocabulaire en français ayant pour thème : feu, vélo.
Proverbes et phrases toutes faitesModifier
Apparentés étymologiquesModifier
TraductionsModifier
Dégagement d’énergie calorifique par une combustion.
- Aasá : yóggot (*)
- Abai sembuak : afuy (*)
- Afrikaans : vuur (af)
- Albanais : zjarr (sq) masculin
- Alémanique : füür (*) neutre
- Alémanique alsacien : fiir (*)
- Aléoute : qignax̂ (*)
- Allemand : Feuer (de) neutre
- Alutiiq : keneq (*)
- Angevin : fieu (*)
- Anglais : fire (en)
- Vieil anglais : æled (ang), fyr (ang)
- Arabe : نار (ar) nār féminin, لظى (ar) laDhaè, لظى (ar) laDhaè, نار (ar) naèr
- Arapaho : hisitee (*)
- Arbërisht : zjarr (*)
- Arménien : կրակ (hy) (krak)
- Aroumain : foc (roa-rup)
- Atikamekw : ickote (*)
- Avestique : 𐬁𐬙𐬀𐬭 (*) ( ātar- )
- Awadhi : आगि (*) (āgi)
- Azéri : od (az)
- Babar du Sud-Est : ˈuwi (*)
- Bachkir : ут (*)
- Bambara : ta (bm), tamana (bm), tasua (bm)
- Basque : su (eu)
- Feia (*) neutre :
- Bengali : আগুন (bn) (agun)
- Biélorusse : агонь (be) (ahónʹ)
- Biloxi : phêti (*)
- Breton : tan (br)
- Bulgare : огън (bg) ógǎn masculin
- Calabrais centro-méridional : focu (*) masculin, fuocu (*) masculin
- Catalan : foc (ca)
- Chaoui : lɛafit (shy)
- Chinois : 火 (zh) huǒ (1), 火灾 (zh) (火災) huǒzāi (1)
- Chor : от (*)
- Chukchansi : ʔoṣitʰ (*)
- Cimbre : vaür (*) neutre
- Coréen : 불 (ko) bul
- Cornique : tan (kw)
- Corse : focu (co)
- Croate : oganj (hr), vatra (hr)
- Damar de l’Est : ʻai (*)
- Danois : ild (da) commun
- Dhimal : me (*)
- Espagnol : fuego (es) masculin
- Espéranto : fajro (eo)
- Estonien : tuli (et)
- Étrusque : 𐌅𐌄𐌓𐌔𐌄 (*), 𐌅𐌄𐌓𐌔- (*)
- Éwé : dzo (*)
- Féroïen : eldur (fo)
- Finnois : tuli (fi) ; tulipalo (fi) ; palo (fi)
- Frison : fjoer (fy)
- Gaélique écossais : teine (gd)
- Gaélique irlandais : tine (ga)
- Gagaouze : ateş (*)
- Gallois : tân (cy)
- Gaulois : *aidu- (*)
- Gotique : 𐍆𐍉𐌽 (*) fon neutre (1)
- Grec : φωτιά (el) fotiá féminin, πυρ (el) pir neutre
- Grec ancien : πῦρ (*) pûr neutre
- Gujarati : અગ્નિ (gu)
- Hawaïen : ahi (*)
- Hébreu ancien : אֵשׁ (*) masculin et féminin identiques
- Hindi : आग (hi) agni
- Hongrois : tűz (hu)
- Iakoute : уот (*)
- Ido : fairo (io)
- Indonésien : api (id)
- Interlingua : foco (ia), igne (ia)
- Islandais : eldur (is)
- Italien : fuoco (it) (1) ; fiamma (it) ; incendio (it), foco (it) masculin
- Japonais : 火 (ja) hi (1) ; 火事 (ja) kaji, 火災 (ja) kasai (incendie)
- Jargon chinook : piah (*), pish (*)
- Kabyle : times (*)
- Kannara : ಅಗ್ನಿ (kn) (agni)
- Karatchaï-balkar : от (*)
- Kaska : kón (*)
- Kazakh : от (kk) ot
- Khakasse : от (*)
- Kikuyu : mwaki (*)
- Kirghiz : от (ky)
- Kotava : tey (*)
- Koumyk : от (*)
- Koyukon : kkunʼ (*)
- Kurde : agir (ku), nar (ku)
- Langue des signes française : feu
- Langues berbères : timsi (*)
- Laotien : ໄຟ (lo) fai
- Latin : ignis (la), incendium (la)
- Lawa de l’Est : งอ (*) ngoa
- Lawa de l’Ouest : งอ (*) ngoa
- Letton : uguns (lv)
- Lituanien : ugnis (lt)
- Lorrain : fû (*) masculin, foy (*) masculin
- Luba-lulua : mudilu (*)
- Luxembourgeois : Feier (lb) neutre
- Malais : api (ms)
- Malayalam : അഗ്നി (ml) (agni)
- Malgache : afo (mg)
- Maori : ahi (mi)
- Marathe : अग्नि (mr) agni
- Massaï : enkima (*)
- Mattole : koŋˀ (*)
- Maya yucatèque : k’aak’ (*)
- Métchif : feu (*)
- Néerlandais : vuur (nl) neutre
- Nganassan : туй (*)
- Nogaï : от (*)
- Normand : feu (*)
- Norvégien : ild (no)
- Nǀu : ǀ’i (*)
- Occitan : fòc (oc), fuòc (oc), huec (oc)
- Oirata : aʈa (*)
- Ossète : арт (*) (art), зынг (*) (zyng)
- Ouïghour : ئوت (ug) ot
- Ourdou : آگ (ur)
- Palenquero : fuego (*)
- Palu’e : abi (*)
- Papiamento : kandela (*)
- Pendjabi : ਅੱਗ (pa)
- Persan : آتش (fa)
- Peul : yiite (*)
- Pirahã : hoaí (*)
- Pohnpei : ahi (*)
- Polonais : ogień (pl), płomień (pl), żar (pl), pożar (pl)
- Portugais : fogo (pt), lume (pt)
- Rapanui : ahi (*)
- Romani : jag (*)
- Roumain : foc (ro) neutre
- Russe : огонь (ru) ogon’ masculin
- Same du Nord : dolla (*), buollin (*)
- Samoan : afi (sm)
- Sango : wâ (sg)
- Sanskrit : अग्नि (sa) agni masculin
- Sawai : lutεη (*)
- Serbo-croate : о̀гањ (sh) (òganj), ва̏тра (sh) (vatra)
- Shingazidja : mro (*)
- Sicilien : focu (scn) masculin, fuocu (scn) masculin
- Songhaï koyraboro senni : nuna (*)
- Sranan : faya (*)
- Suédois : [1] eld (sv), brand (sv); brasa (sv)
- Swahili : moto (sw)
- Tadjik : оташ (tg) (otaš)
- Tagalog : apóy (tl), súnog (tl)
- Tamoul : நெருப்பு (ta) neruppu, தீ (ta) tī
- Tatar de Crimée : ateş (*)
- Tatare : ут (tt)
- Tchèque : oheň (cs)
- Tchouvache : çулăм (*)
- Télougou : అగ్ని (te) (agni)
- Tennet : gwo̱o̱ (*)
- Thaï : ไฟ (th) fai, อัคนี (th) (àk-ká-nii)
- Thao : apuy (*)
- Tibétain : མེ (bo) me
- Tindal dusun : tapuy (*)
- Tofalar : от (*)
- Tourangeau : fieuil (*)
- Tsolyáni : hlákh (*) (pluriel hláyal)
- Tunen : hiwə (*)
- Turc : ateş (tr)
- Turkmène : ot (tk)
- Ukrainien : вогонь (uk) (vohónʹ)
- Vénitien : fógo (vec)
- Vieux norrois : bál (*)
- Vieux prussien : ugnis (*)
- Wallon : feu (wa) masculin
- Walser : dialecte de Rimella : vir (*) neutre
- Wolof : safara (wo)
- Yakama : ílkwsh (*)
- Yawelmani : ʔoṣitʰ (*)
Dispositif électrique régulant le trafic sur la voie publique.
- Alémanique : ample (*), liechtsignaal (*)
- Alémanique alsacien : föwär (*)
- Allemand : Ampel (de) féminin
- Anglais : traffic light (en), traffic signal (en)
- Ompi (*) féminin :
- Catalan : semàfor (ca)
- Chinois : 红绿灯 (zh) (紅綠燈) hónglǜdēng
- Danois : lyssignal (da) neutre
- Espagnol : semáforo (es)
- Finnois : liikennevalot (fi)
- Grec : φανάρι (el) fanári
- Hongrois : jelzőlámpa (hu)
- Italien : semaforo (it)
- Japonais : 交通信号 (ja) kōtsū shingō, 信号 (ja) shingō
- Kazakh : бағдаршам (kk) bağdarşam
- Kotava : vuji (*)
- Néerlandais : verkeerslicht (nl), stoplicht (nl)
- Norvégien : trafikklys (no)
- Polonais : sygnalizacja świetlna (pl)
- Portugais : semáforo (pt)
- Roumain : semafor (ro) neutre
- Russe : светофор (ru) svetofor
- Slovaque : semafor (sk)
- Slovène : semafor (sl)
- Suédois : trafikljus (sv), trafiksignal (sv)
- Tchèque : semafor (cs)
- Wallon : feu-rodje (wa) masculin
Arme à feu.
- Allemand : Feuerwaffe (de) féminin
- Anglais : firearm (en)
- Feiawoffn (*) féminin :
- Danois : skydevåben (da) neutre
- Espagnol : arma de fuego (es) masculin
- Interlingua : foco (ia)
- Kotava : viltaxa (*)
- Lingala : moto (ln)
- Roumain : armă de foc (ro) féminin
- Suédois : skjutvapen (sv)
HyponymesModifier
Adjectif 1 Modifier
feu \fø\ invariable
- De la couleur des braises, rouge vif à rouge orangé. #FE1B00
- (Zoologie) Qualifie la partie fauve à rousse, proche de la couleur du feu, d’une robe d’animal.
- Certains chiens et certains lapins ont une robe noir et feu.
- Une marque de feu est un reflet fauve sur une robe de cheval sombre.
DérivésModifier
TraductionsModifier
Adjectif 2Modifier
Singulier | Pluriel | |
---|---|---|
Masculin | feu \fø\
|
feus \fø\ |
Féminin | feue \fø\ |
feues \fø\ |
feu \fø\
- Qui est mort depuis un certain temps.
- Je pense que personne n’a approuvé la conduite d’Henri IV avec la feue Reine-mère, sa femme, sur le fait de ses maîtresses […] — (Gédéon Tallemant des Réaux, « Henri IV », dans Les Historiettes, tome 1, texte établi par Monmerqué, de Chateaugiron, Taschereau, Paris : chez A. Levavasseur, 1834, page 10)
- Je me jetai dans le travail, je m’occupai de science, de littérature et de politique ; j’entrai dans la diplomatie à l’avénement de Charles X qui supprima l’emploi que j’occupais sous le feu roi. — (Honoré de Balzac, Scènes de la vie de campagne : Le Lys dans la vallée, 1836, Paris : chez Michel Lévy frères & à la Libraire Nouvelle, 1873, page 305)
- La feue impératrice a gardé la Hongrie. — (Victor Hugo, Théâtre en liberté : La Grand’mère, 1866, scène II)
Malgré ses efforts pour paraître gentilhomme jusqu’à soulever son chapeau chaque fois qu’il disait : « Feu mon père », l’habitude l’entraînant, il se versait à boire coup sur coup, et lâchait des gaillardises.
— (Gustave Flaubert, Trois Contes : Un cœur simple, 1897)- Juillet nous rissole à grands feux
Et l’on fuit vers la mer avide
En regrettant presque les feus
Saints de glace… La Ville est vide. — (Théo Hannon, « Photographes », dans Au clair de la dune, 1909 → lire en ligne) - (information à préciser ou à vérifier) Feu « qui est mort depuis peu de temps » varie quand il est placé entre le déterminant et le nom. Il ne varie pas quand il précède le déterminant (cf. § 324, a) ou quand il n’y a pas de déterminant. H3
Feu varie : N’es-tu pas filleul de la feue reine ? (Musset, Fantasio, I, 2.) — La feue Henriette d’Angleterre (J. Lemaître, J. Racine, p. 277). — Les feus rois de Suède et de Danemark (Ac. 2000). — La feue impératrice a gardé la Hongrie (Hugo, Théâtre en lib., Grand’mère, II). — La feue marquise Odile avait un ou deux enfants Bourget, Voyageuses, 1897, p. 207). — L’enfant de ma feue sœur (H. Lavedan, Nocturnes, XI). — Toute votre feue famille (Sartre, Le diable et le bon Dieu, V, 2). — La feue gare Montparnasse (Gaxotte, dans le Figaro, 26 janv. 1974). — Carnot reprit à son compte une vieille boutique de la feue Royauté (P. Goubert, Initiation à l’hist. de la Fr., p. 273).
Feu ne varie pas : Feu la mère de madame (titre d’une comédie de G. Feydeau). — Voici feu Mme Jory (Barrès, Colline insp., p. 129). — Comme feu ma mère (Duhamel, Nuit de la Saint-Jean, p. 108). — Avancez, enchanterese plus dangereuse que feu madame Armide (Salacrou, Le soldat et la sorcière, I, 1). — Les portraits de feu les trois maris de Mme Polin (H. Bazin, Mort du petit cheval, p. 76). — Feu sa belle-mère (id., Vipère au poing, V).
Il n’est pas rare que les auteurs fassent varier feu alors qu’il n’est pas entre le déterminant et le nom : Feue l’épouse de maître Goubard (Nerval, Main enchantée, VII). — Feue Mme de Cambremer (Proust, Temps retrouvé, I, p. 167). — Feue ma femme (Thibaudet, Princes lorrains, p. 10). — Feue Mme de Clergerie (Bernanos, Joie, p. 179). — Feue ma mère (id., Mauvais rêve, I, 4). — Feue madame votre mère (Bosco, Malicroix, p. 82). — Feue Mlle Valérie (M. Gevers, Grande marée, 1943, p. 29). — Feue Kisten Flagstad (Ét. Gilson, La société de masse et sa culture, p. 74). — Marie-Louise d’Orléans, fille de feue Madame (M. Rat, dans le Figaro litt., 27 déc. 1962). — Feue la modernisation de l’orthographe (G. Roques, dans Revue de ling. rom., juillet-déc. 1991, p. 556). R4 — (Maurice Grevisse, Le Bon Usage, 16e édition, 2016, p. 797)
NotesModifier
- L’adjectif est normalement invariable lorsqu’il précède l’article ou le possessif : feu ma tante. Cependant, l’accord avec l’article ou le possessif est toléré.
- Ne s’utilise normalement qu’avec des personnes que le locuteur a vues ou aurait pu voir. On ne dit pas feu Socrate, feu Platon, feu Cicéron, si ce n’est en plaisantant, ou dans le style burlesque.
- Quand on dit le feu pape, le feu roi, etc., on entend toujours le dernier pape à avoir décédé, le roi plus récemment mort, etc. On dit feu la reine s’il n’y a pas de reine vivante, et la feue reine si une autre l’a remplacée.
- Feu tombe en désuétude et n’est plus guère employé que dans le registre formel, voire littéraire. On dit plus couramment, mais avec une nuance populaire, défunt.
- Un arrêté ministériel du 26 février 1901 a autorisé l’accord en genre et en nombre dans les deux cas [1].
SynonymesModifier
DérivésModifier
- Le Plessis-Feu-Aussoux (Commune française, située dans le département de la Seine-et-Marne)
TraductionsModifier
Interjection Modifier
feu \fø\
- À l’attaque, tirez. Ordre habituellement donné par un commandant pour commencer le feu (combat).
- En joue, feu !
TraductionsModifier
PrononciationModifier
- La prononciation \fø\ rime avec les mots qui finissent en \fø\.
- France : écouter « feu [fø] »
- France : écouter « feu [Prononciation ?] »
- France (Massy) : écouter « feu [Prononciation ?] »
- France (Paris) : écouter « feu [Prononciation ?] »
- France (Toulouse) : écouter « feu [Prononciation ?] »
- France (Saint-Maurice-de-Beynost) : écouter « feu [Prononciation ?] »
- France (Grenoble) : écouter « feu [Prononciation ?] »
- France (Vosges) : écouter « feu [Prononciation ?] »
- Suisse (canton du Valais) : écouter « feu [Prononciation ?] »
- France (Paris) : écouter « feu [Prononciation ?] »
- France (Paris) : écouter « feu [Prononciation ?] »
- France (Paris) : écouter « feu [Prononciation ?] »
- France (Paris) : écouter « feu [Prononciation ?] »
- (Région à préciser) : écouter « feu [Prononciation ?] »
- France (Paris) : écouter « feu [Prononciation ?] »
- France (Vosges) : écouter « feu [Prononciation ?] »
- France (Lyon) : écouter « feu [Prononciation ?] »
- France (Paris) : écouter « feu [Prononciation ?] »
- France (Vosges) : écouter « feu [Prononciation ?] »
- (Région à préciser) : écouter « feu [Prononciation ?] »
- France (Hérault) : écouter « feu [Prononciation ?] »
- Suisse (Lausanne) : écouter « feu [Prononciation ?] »
- (Région à préciser) : écouter « feu [Prononciation ?] »
- France (Metz) : écouter « feu [Prononciation ?] »
- France (Cesseras) : écouter « feu [Prononciation ?] »
- France : écouter « feu [Prononciation ?] »
- (Région à préciser) : écouter « feu [Prononciation ?] »
- Mulhouse (France) : écouter « feu [Prononciation ?] »
- (Région à préciser) : écouter « feu [Prononciation ?] »
AnagrammesModifier
→ Modifier la liste d’anagrammes
Voir aussiModifier
- feu sur le Dico des Ados
- Feu (homonymie) sur l’encyclopédie Wikipédia
- Robe du cheval sur l’encyclopédie Wikipédia
- Le thésaurus couleur en français
- Le thésaurus héraldique en français
- Liste des meubles héraldiques sur l’encyclopédie Wikipédia
- Feux en héraldique sur Commons
RéférencesModifier
- « feu », dans TLFi, Le Trésor de la langue française informatisé, 1971–1994 → consulter cet ouvrage
- « feu », dans Émile Littré, Dictionnaire de la langue française, 1872–1877 → consulter cet ouvrage
- Dictionnaire de l’Académie française, huitième édition, 1932-1935 (feu)
- Christian Meyer, éditeur scientifique, Dictionnaire des sciences animales, Cirad, Montpellier, France, 2023, [date de consultation : janvier 2013], article feu 2
Ancien occitanModifier
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ÉtymologieModifier
- Du vieux-francique *fĕhu.
Nom commun Modifier
feu masculin
- Fief, hommage.
VariantesModifier
RéférencesModifier
- François Raynouard, Lexique roman ou Dictionnaire de la langue des troubadours, comparée avec les autres langues de l’Europe latine, 1838–1844 → consulter cet ouvrage
CatalanModifier
ÉtymologieModifier
- (976) Du vieux-francique *fĕhu.
Nom commun Modifier
Singulier | Pluriel |
---|---|
feu \Prononciation ?\ |
feus \Prononciation ?\ |
feu \Prononciation ?\ masculin
PrononciationModifier
- catalan central : [ˈfɛw]
- valencien : [ˈfew]
- Barcelone (Espagne) : écouter « feu [Prononciation ?] »
FrancoprovençalModifier
ÉtymologieModifier
- Du latin fagus.
Nom commun Modifier
feu \fœ\ masculin
NotesModifier
- Forme du savoyard d’Albertville.
Variantes dialectalesModifier
Orthographe globalisante de l’arpitan
Savoie
- fayâr (savoyard de l’Albanais, Arvillard, Albertville, Les Villards-sur-Thônes)
- fao (savoyard d’Abondance)
- faô (savoyard de Morzine)
- faw (savoyard de Moûtiers)
- fêê (savoyard de Trévignin)
- feû (savoyard d’Abondance, Albens, Cordon, Genève, Saxel)
- foo (savoyard de Leschaux, Saint-Paul-en-Chablais)
- fou (savoyard de Montricher)
- fow (savoyard de Bonneville, Gruffy, Thônes)
- fweû (savoyard de La Giettaz)
Piémont
- foû (francoprovençal de Jaillons)
RéférencesModifier
Moyen françaisModifier
ÉtymologieModifier
- De l’ancien français fou (IXe siècle), fu, foc, du bas latin feu, du latin fŏcus (« foyer, feu, âtre »), qui a supplanté le latin classique ignis à l’époque impériale.
Nom commun Modifier
feu \Prononciation ?\ masculin
- Feu.
Dérivés dans d’autres languesModifier
- Français : feu
RéférencesModifier
- « feu », dans Dictionnaire du moyen français (1330-1500), 2010, 4e édition → consulter cet ouvrage
PapiamentoModifier
ÉtymologieModifier
- Étymologie manquante ou incomplète. Si vous la connaissez, vous pouvez l’ajouter en cliquant ici.
Adjectif Modifier
feu \Prononciation ?\