Français modifier

Étymologie modifier

(1927)[1] De l’anglais quota[1].

Nom commun modifier

Singulier Pluriel
quota quotas
\kɔ.ta\
ou \kwɔ.ta\

quota \kɔ.ta\ ou \kwɔ.ta\ masculin

  1. Quantité limitée ou réglementaire.
    • Les prix de leurs transferts sont ainsi restés en France à des niveaux tout à fait admissibles par rapport à d'autres concurrents européens ayant laissé se développer de libres marchés des quotas ou droits à prime. — (Pierre-Henri Degrégori, « Un point de vue français », dans L'agriculture européenne et les droits à produire, édité par Denis Barthelemy & Jacques David, Paris : INRA, 1999, p. 399)
    • Il faut dire que le fabricant a fait très tôt le choix de la délocalisation, dès le début des années 1990, bien avant la fin des quotas textiles en janvier 2005. — (Eminence: Un survivant du sous-vêtement français, dans L’Usine nouvelle, no 3 190, du 29 avril 2010)
    • Dans le domaine social et politique, le quota ethnique désigne le nombre de personnes d’une ethnie non-originaire du territoire sur lequel il se trouve. — (Wikipédia, « Quota ethnique »)
    • Quotas d’émission de gaz à effet de serre.

Apparentés étymologiques modifier

Traductions modifier

Forme de verbe modifier

Voir la conjugaison du verbe quoter
Indicatif Présent
Imparfait
Passé simple
il/elle/on quota
Futur simple

quota \kwo.ta\

  1. Troisième personne du singulier du passé simple de quoter.

Prononciation modifier

Anagrammes modifier

Modifier la liste d’anagrammes

Voir aussi modifier

  • quota sur l’encyclopédie Wikipédia  

Références modifier

Ancien occitan modifier

Nom commun modifier

quota \Prononciation ?\ féminin

  1. (Habillement) Variante de cota.

Références modifier

  • François Raynouard, Lexique roman ou Dictionnaire de la langue des troubadours, comparée avec les autres langues de l’Europe latine, 1838–1844 → consulter cet ouvrage

Anglais modifier

Étymologie modifier

(XVIIe siècle) Apparenté à quote, du latin quota, sous-entendant pars[1]. Il avait le sens de « quote-part, part proportionnelle » ; le sens moderne de « limite aux importations, à l’immigration » date de 1921[1].

Nom commun modifier

Singulier Pluriel
quota
\kwoʊtə\
quotas
\kwoʊtəz\

quota \kwoʊtə\

  1. Quota.
    • An import quota is a trade restriction on the quantity of goods imported into a country.
      Un quota d’importation est une limite sur la quantité de produits importés d’un pays donné.

Voir aussi modifier

  • quota sur l’encyclopédie Wikipédia (en anglais)  

Références modifier

  1. a et b (En anglais) Douglas Harper, Online Etymology Dictionary, 2001–2020 → consulter cet ouvrage

Italien modifier

Étymologie modifier

Du latin quota, sous-entendant pars ; apparenté à quoto[1]. De l’anglais quota pour le sens de « quota, limite ».

Nom commun modifier

Singulier Pluriel
quota
\ˈkwo.ta\
quote
\ˈkwo.te\

quota \ˈkwo.ta\ féminin

  1. Cote, écot.
    • La quota di partecipazione alla gita è di 50 euro.
      Les frais de participation à l’excursion sont de 50 euros.
  2. Part.
    • Nel diritto civile, si intende per quota di riserva la quota di eredità che la legge riserva al coniuge della persona della cui successione si tratta.
      En droit civil, on entend par part réservataire, la part de l’héritage qui, etc.
  3. Quota, limite.
    • Quota di importazione.
      Quota d’importation.

Dérivés modifier

Voir aussi modifier

  • quota sur l’encyclopédie Wikipédia (en italien)  

Références modifier

  1. « quota », dans Treccani, Dictionnaire, encyclopédie et thésaurus italien en ligne → consulter cet ouvrage

Néerlandais modifier

Étymologie modifier

De l’anglais quota.

Nom commun modifier

quota \Prononciation ?\ masculin

  1. Quota.

Taux de reconnaissance modifier

En 2013, ce mot était reconnu par[1] :
  • 98,4 % des Flamands,
  • 96,0 % des Néerlandais.

Prononciation modifier

Références modifier

  1. Marc Brysbaert, Emmanuel Keuleers, Paweł Mandera et Michael Stevens, Woordenkennis van Nederlanders en Vlamingen anno 2013: Resultaten van het Groot Nationaal Onderzoek Taal, Université de Gand, 15 décembre 2013, 1266 p. → [lire en ligne]