reprendre le dessus
Étymologie
modifierLocution verbale
modifierreprendre le dessus \ʁə.pʁɑ̃dʁ lə də.sy\ intransitif (se conjugue → voir la conjugaison de reprendre)
- Regagner l’avantage qu’on avait perdu.
La religion était bonne pour les femmes que ça amusait, les dimanches, et pour les enfants, qui en avaient besoin pour grandir dans le respect des parents. Mais il ne fallait pas que les curés reprennent le dessus, comme au bon vieux temps, et soient les maîtres des eaux et de la terre.
— (Émile Moselly, Terres lorraines, 1907)- Exemple d’utilisation manquant. (Ajouter)
- Se rétablir après une grave maladie.
Il a bien repris le dessus.
Dès les premiers beaux jours, « je repris le dessus », comme disait ma mère. À la lettre, je ressuscitai. J’élargis, je me fortifiai.
— (François Mauriac, Le Nœud de vipères, Grasset, 1933, réédition Le Livre de Poche, page 27)
- Regagner des forces, une situation.
C'est seulement quand il entrait en scène que Jim reprenait le dessus : il attendait, près du portant de gauche, le moment de se diriger du pas d'un homme qui rêve dans la direction de Jimmy, […].
— (Francis Carco, L’Homme de minuit, Éditions Albin Michel, Paris, 1938)On repartait plein de bonnes résolutions, mais l’ennui ne tardait pas à reprendre le dessus.
— (Jean Rouaud, Les Champs d’honneur, Les Éditions de Minuit, 1990)
Traductions
modifier- Néerlandais : er weer bovenop komen (nl)
Prononciation
modifier- France (Lyon) : écouter « reprendre le dessus [Prononciation ?] »