Étymologie

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(1853) Dénominal de ronron.

ronronner \ʁɔ̃.ʁɔ.ne\ intransitif 1er groupe (voir la conjugaison)

  1. Faire entendre les ronrons, émettre un ronflement sourd et continu, en parlant d'un chat ou d'un félin, qui exprime en général son contentement.
    • Soudain, d’un seul élan, cela se précipita sur lui, avec un miaulement plaintif et la queue droite. C’était un jeune chat, menu et décharné, qui frottait sa tête contre les jambes de Bert, en ronronnant. — (H. G. Wells, La Guerre dans les airs, 1908, traduction d’Henry-D. Davray et B. Kozakiewicz, Mercure de France, Paris, 1910, page 335 de l’édition de 1921)
  2. (Sens figuré) Émettre un ronflement sourd et continu.
    • Les rouets tournent, tournent, ronronnent délicieusement. — (Charles Wagner, Auprès du foyer, Armand Colin, Paris, 1898, page 159)
    • Je sens mes intestins qui ronronnent légèrement. La digestion sans heurts est le plus grand facteur d'activité. — (Victor Méric, Les Compagnons de l’Escopette, Éditions de l’Épi, Paris, 1930, page 191)
    • Tous ces courtisans, profiteurs et forniqueurs dans les bureaux où les climatiseurs ne s'arrêtaient jamais de ronronner, trouvèrent au Président Bagabaga Daba des qualités telles que ses ancêtres durent se retourner dans leur tombe. — (Massa Makan Diabaté, Le Boucher de Kouta, Paris : Éditions Hatier, 1982, chap. 2)
  3. (Sens figuré) Montrer son contentement, en parlant d'une personne.
    • Elle ronronne de plaisir.
  4. (Sens figuré) Se complaire dans la routine.

Dérivés

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Vocabulaire apparenté par le sens

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  •   ronronner figure dans le recueil de vocabulaire en français ayant pour thème : chat.

Traductions

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Prononciation

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Références

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