Français modifier

Étymologie modifier

(XVIe siècle)[1] Emprunt savant au latin temperare (« modérer, atténuer ») qui donne aussi tremper.

Verbe modifier

tempérer \tɑ̃.pe.ʁe\ transitif 1er groupe (voir la conjugaison)

  1. Modérer ou réguler de quelque manière que ce soit.
    • Quand il jugeait une affaire, ce n'était pas lui qui jugeait, c'était la loi ; mais quand elle était trop sévère, il la tempérait. — (Voltaire, Zadig ou la Destinée, VI. Le ministre, 1748)
    • — Je suis fort sobre de nature et d’habitude, dit Sigognac, et je tempère Bacchus par les nymphes, comme disaient les anciens. — (Théophile Gautier, Le capitaine Fracasse, 1863)
    • Ce message rabat-joie fut hué par une partie de la foule mais tempéra quelque peu l'enthousiasme général. — (Bertrand M. Roehner, Cohésion sociale: une approche observationnelle, éditions Odile Jacob, 2004, page 150)
    • Tempérez votre impulsivité. — (journal Sud-Ouest, édition Charente-Maritime / Charente, 13 août 2022, page 36)
    • Le temps a tempéré sa douleur, son affliction.
    • Il sait tempérer par l’expression la sévérité du reproche.
    • Une sévérité tempérée de douceur.
  2. Atténuer l'intensité d'un excès thermique ou climatique ; réchauffer ou rafraîchir, climatiser.
    • Il s’est levé un vent frais qui a tempéré la grande chaleur.
    • Une porte battante garnie d'un grand carreau de verre ovale fermait ce couloir du côté de l'escalier afin de tempérer le froid qui s'y engouffrait. — (Honoré de Balzac, Eugénie Grandet, 1834)

Dérivés modifier

Apparentés étymologiques modifier

Traductions modifier

Prononciation modifier

Anagrammes modifier

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Références modifier