Français modifier

Étymologie modifier

(Date à préciser) Du moyen français vêler, veller, de l’ancien français veler, dérivé de veel (« veau ») avec le suffixe -er[1].
Le sens en glaciologie est attesté depuis 1929[1].

Verbe modifier

 
Vache vêlant.

vêler \vɛ.le\ ou \ve.le\ intransitif 1er groupe (voir la conjugaison)

  1. (Élevage) Mettre bas, en parlant d’une vache.
    • Pourvu que la Coliche ne vêle pas en même temps que moi ! répétait Lise chaque matin. — (Émile Zola, La Terre, troisième partie, chapitre V)
    • Pourtant cette nuit-là, on avait mal dormi : la génisse aux Mortiers vêlait et le Camille y avait veillé jusqu’au petit jour. — (Jean Rogissart, Mervale, Éditions Denoël, Paris, 1937, page 19)
  2. (Glaciologie) Rejeter d’importantes masses de glace dans la mer, en parlant d’un glacier.
    • L’inlandsis du continent groenlandais se déversant lentement mais continuellement dans les fjords par des glaciers importants, vêle des icebergs de tailles variant à l’infini […]. — (Jean-Baptiste Charcot, Dans la mer du Groenland, 1928)

Synonymes modifier

Vocabulaire apparenté par le sens modifier

Dérivés modifier

Traductions modifier

Prononciation modifier

Anagrammes modifier

Modifier la liste d’anagrammes

Références modifier