abrier
Étymologie
modifierVerbe
modifierabrier \a.bʁi.je\ transitif 1er groupe (voir la conjugaison) (pronominal : s’abrier)
- (Marine) Intercepter le vent.
- (Canada) (Acadie) (Normandie) (Désuet à Paris) Se mettre à l'abri, couvrir.
Et par Bytown ils sont passés. C’était pour s’abrier.
— (Jacques Labrecque - "Les Raftmen")
Variantes
modifierPrononciation
modifier- France (Brétigny-sur-Orge) : écouter « abrier [a.bʁi.je] »
- France (Toulouse) : écouter « abrier [Prononciation ?] »
- Canada (Shawinigan) : écouter « abrier [Prononciation ?] »
- Somain (France) : écouter « abrier [Prononciation ?] »
- (Région à préciser) : écouter « abrier [Prononciation ?] »
Anagrammes
modifier→ Modifier la liste d’anagrammes
Références
modifier- Tout ou partie de cet article est extrait du Dictionnaire de la langue française, par Émile Littré (1872-1877), mais l’article a pu être modifié depuis. (abrier)
- Hubert Mansion, 101 mots à préserver du français d'Amérique, Les éditions Michel Brûlé, Boisbriand, 2008
- Complément du Dictionnaire de l'Académie française, Firmin Didot frères éditeurs, Paris, 1845
Étymologie
modifier- Du latin apricari.
Verbe
modifierabrier *\Prononciation ?\ transitif
Références
modifier- Frédéric Godefroy, Dictionnaire de l’ancienne langue française et de tous ses dialectes du IXe au XVe siècle, édition de F. Vieweg, Paris, 1881–1902 → consulter cet ouvrage
Étymologie
modifierVerbe
modifierabrier \Prononciation ?\ 1er groupe (voir la conjugaison)
- (Montjean-sur-Loire) (Le Longeron) (Saint-Aubin-de-Luigné) Abriter, couvrir.
Mouman, vins don’ m’abrier.
— (Anatole-Joseph Verrier et René Onillon, Glossaire étymologique et historique des patois et des parlers de l’Anjou, Germain & G. Grassin, Angers, 1908, page 6)
Références
modifier- Charles Ménière, Glossaire angevin étymologique comparé avec différents dialectes, Lachèse et Dolbeau, Angers, 1881, page 191 à 562, p. 206 → [version en ligne]
- Anatole-Joseph Verrier et René Onillon, Glossaire étymologique et historique des patois et des parlers de l’Anjou, Germain & G. Grassin, Angers, 1908, page 6