Étymologie

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(1765) Altération[1] du moyen français dasticoter (« parler allemand ») perçu comme un dérivé de astiquer, avec le suffixe -oter qui explique la déglutination de la consonne initiale. Dasticoter dérive de dasticot, juron introduit par les lansquenets allemands d’après le juron Dass dich Gott… ! « Que Dieu te… ! ».

asticoter \as.ti.kɔ.te\ transitif 1er groupe (voir la conjugaison)

  1. (Familier) Contrarier, tracasser quelqu’un sur de petites choses, taquiner, agacer.
    • Il ne cesse d’asticoter ces enfants, cela les rebute.
    • Il est toujours à m’asticoter.
    • La directrice m’a laissé complètement les petits, devenus hargneux et qui n’arrêtaient pas de s’asticoter, de se tortiller sur leurs bancs. — (Léon Frapié, La maternelle, Librairie Universelle, 1908)
    • Et si je vous disais qu’à ce moment-là on s’est redressé comme des chevaux à qui on asticote la croupe. — (Jean Giono, Un roi sans divertissement, 1947)
    • 4 octobre 1940 – Seule maman s’obstinait à croire que mon talent allait s’épanouir et multipliait les occasions de l’asticoter. — (Benoîte et Flora Groult, Journal à quatre mains, Denoël, 1962, page 89)
    • N’asticotez pas l’être aimé en revenant sur les mêmes sujets de désaccord. — (journal 20 minutes, édition Paris-IDF, 31 mai 2023, page 15)

Dérivés

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Traductions

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Prononciation

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Anagrammes

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Références

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Étymologie

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asticoter \Prononciation ?\ 1er groupe (voir la conjugaison)

  1. Exciter (un animal).

Références

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  • Charles Ménière, Glossaire angevin étymologique comparé avec différents dialectes, Lachèse et Dolbeau, Angers, 1881, page 191 à 562, p. 228 → [version en ligne]