Français modifier

Étymologie modifier

 Composé de au et de contraire.

Locution adverbiale modifier

au contraire \o kɔ̃.tʁɛʁ\ invariable

  1. Tout autrement ; d’une manière opposée.
    • Les poils de chèvre diffèrent de la laine du mouton par des cellules de surface externe qui sont un peu moins ou peu saillantes et par des stries de leur substance propre qui, au contraire, sont très apparentes. — (D. de Prat, Nouveau manuel complet de filature; 1re partie: Fibres animales & minérales, Encyclopédie Roret, 1914)
    • Les coups ne m'ont jamais rien fait. Au contraire, je leur dois de m'être créé tout jeune une philosophie qui me permet aujourd'hui d'apprécier de suite et sans arrière-pensée les bons et les mauvais moments. — (Francis Carco, Maman Petitdoigt, La Revue de Paris, 1920)
    • Dans la Résistance intérieure, les éléments ex-vichyssois, les champions de l’électoralisme, les réactionnaires n'avaient qu'une minime influence. Dans l'appareil « gaulliste », au contraire, les hommes de la droite, et même d'anciens cagoulards, avaient des places éminentes. — (Pierre Hervé, La Libération trahie, éd. Grasset, 1945, p. 104)
    • Fait curieux, la belle-mère ne renchérit pas. Dans la querelle familiale, elle pencherait au contraire pour la gendresse. — (Michel Jeury, Les beaux jours du Docteur Nicolas, Robert Laffont, 2010, chap.7)
    • (Absolument)Tout le monde croyait que j'allais le flinguer et je savais que personne ne lèverait le petit doigt pour le défendre. Au contraire... — (Éric Guillon, Le bon camp, La Manufacture de livres, 2016)

Synonymes modifier

Quasi-synonymes modifier

Antonymes modifier

Apparentés étymologiques modifier

Traductions modifier

Prononciation modifier

Anagrammes modifier

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Anglais modifier

Étymologie modifier

Emprunt au français.

Locution adverbiale modifier

au contraire \o kɔntrɛə\

  1. (Gallicisme) Au contraire.