Français modifier

Étymologie modifier

De baver, avec le suffixe -ocher.

Verbe modifier

bavocher \ba.vɔ.ʃe\ intransitif 1er groupe (voir la conjugaison)

  1. (Gravure, Imprimerie) Graver, imprimer d’une manière peu nette.
  2. Dessiner avec des contours flous.
    • 15 décembre 44 – J’ai passé des jours à illustrer un très mauvais petit conte pour une petit journal d’enfants dont s’occupe un ami de marraine. J’ai bavoché, tiré des traits et la langue pour servir à point ma vilaine petite commande. — (Benoîte et Flora Groult, Journal à quatre mains, Denoël, 1962, page 381)
  3. (Peinture) Peindre en débordant au delà du tracé.
  4. Baver, dire en bavant.
    • Merci, mon ange, bavocha le prince, pendant que la patte gantée de fil blanc du valet de chambre Stépane s’allongeait obséquieusement de derrière son fauteuil pour lui offrir le sucre et le citron. — (Louis Dumur, Dieu protège le tsar !, Albin Michel, 1927, page 33)
  5. (Populaire) Bavarder.
    • Et au lieu de s'enfuir ce garçon reste là à bavocher. Il parle de son « patron » etc. etc. — (Jehan Rictus, Journal quotidien, cahier 107, page 74, 28 novembre 1920)
    • Allez ouste !... mon cher neveu !... Assez bavoché comme ça ! Sortons la litière du Jésus !… — (Céline, Mort à crédit, 1936)
    • Bazin continue de bavocher... Il en est à sa vie pendant l'Occupation. — (San Antonio, Les doigts dans le nez, 1956)

Dérivés modifier

Prononciation modifier

Références modifier