culer
FrançaisModifier
ÉtymologieModifier
- (Verbe 1) (Date à préciser) Dérivé de cul (« partie postérieure d’un objet ») avec la désinence verbale -er.
- (Verbe 2) (Date à préciser) Par aphérèse d’enculer.
Verbe 1 Modifier
culer \ky.le\ intransitif 1er groupe (voir la conjugaison)
- (Marine) Aller en arrière, ou reculer.
- Mettre ou brasser les voiles à culer.
- Sur l’ordre du capitaine, les voiles sont rapidement serrées, et l’ancre, mouillée à l’arrière, va servir aussitôt. Il n’y a pas un instant à perdre. On vire à culer. — (Jules Verne, Le Chancellor, 1875)
- (Par analogie) Une charrette qui cule.
- Toucher le fond, en parlant de la quille d’un bateau.
Verbe 2Modifier
culer \ky.le\ transitif 1er groupe (voir la conjugaison)
- (Vulgaire) (Rare) Enculer.
- Pour carboniser les missels, l’Illiade aux cochons, brouter la Vierge, culer Pétrarque, jamais ça plisse ! — (Louis-Ferdinand Céline, Féerie pour une autre fois, Gallimard, 1954, page 137)
PrononciationModifier
- France (Lyon) : écouter « culer [ky.le] »
- France (Vosges) : écouter « culer [Prononciation ?] »
AnagrammesModifier
→ Modifier la liste d’anagrammes
RéférencesModifier
- Tout ou partie de cet article a été extrait du Dictionnaire de l’Académie française, huitième édition, 1932-1935 (culer), mais l’article a pu être modifié depuis.