Français modifier

Étymologie modifier

(Date à préciser) → voir de, bonne et heure

Locution adverbiale modifier

de bonne heure \də bɔ.n‿œʁ\

  1. Tôt, par opposition à tard. — Note : Il se dit non seulement des époques du jour, mais aussi des époques du temps en général.
    • Le 16 nous montâmes à cheval de bonne heure, et cherchâmes nos compagnons le long du ruisseau. — (Zebulon Pike, Voyage au Nouveau-Mexique: à la suite d'une expédition ordonnée par le gouvernement des États-Unis, traduit de l'anglais par M. Breton, tome 1, Paris : chez D'Hautel, 1812, p. 297)
    • Le lendemain, de bonne heure, en marchant sur Weissenfelds, il fallut tirailler contre les Westphaliens, qui nous suivirent jusqu’au village d’Eglaystadt. — (Erckmann-Chatrian, Histoire d’un conscrit de 1813, J. Hetzel, 1864)
    • La nuit vient de bonne heure au mois de février, et quand le futur beau-père et le futur gendre, qui étaient sortis ensemble du café, arrivèrent à la Madeleine, on allumait déjà les becs de gaz. — (Fortuné du Boisgobey, Double-Blanc, Paris : chez Plon & Nourrit, 1889, part. 1, chap. 1.)
    • On sait, en effet, qu’à partir de 300-350 m., tant en Lorraine que dans les Vosges triasiques saônoises, le Chêne présente de bonne heure des signes de morbidité (gélivure, maladies cryptogamiques). — (Gustave Malcuit, Contributions à l’étude phytosociologique des Vosges méridionales saônoises : les associations végétales de la vallée de la Lanterne, thèse de doctorat, Société d’édition du Nord, 1929, p. 176)
    • Note : On dit dans un sens à peu près pareil :
      • Venez un peu de bonne heure.
      • Il est venu d’assez bonne heure.
      • Il est de trop bonne heure pour dîner.

Traductions modifier

Prononciation modifier

Références modifier