Voir aussi : fører

Étymologie

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Du latin forare.
 
Forer la glace d’un étang.

forer \fɔ.ʁe\ transitif 1er groupe (voir la conjugaison)

  1. (Art) Creuser un orifice dans une matière rigide.
    • Après une demi-heure de travail, le trou, foré par eux, avait atteint une demi-toise de profondeur. — (Jules Verne, Les Enfants du capitaine Grant, 1846)
    • Sa spécialité consistait à scier les dés et à les piper. Il m’expliqua l’opération, car achetant lui-même l’ivoire, il le débitait en petits cubes dont il forait certains côtés pour les bourrer de plomb, […]. — (Francis Carco, Messieurs les vrais de vrai, Les Éditions de France, Paris, 1927)
    • Le 23 novembre 1927, vers 12 heures, deux bouveleurs avaient foré sept fourneaux de mine, à front du bouveau, quand survint le boutefeu. — (Annales des Mines de Belgique, Administration des Mines, 1931, vol. 32, page 819)
    • (Par extension) Forer un puits artésien.
  2. (Sens figuré)
    • La correspondance se terminait par une formule qui devait forer ma mémoire et m’étonner encore avec un peu de tristesse, comme tombe de temps en temps la poussière jaune d’une poutre en proie aux vers : « Soyez heureux, si tel est votre plaisir. » — (Daniel Boulanger, Le chemin des caracoles, Laffont, 1966, réédition Le Livre de Poche, page 162)

Dérivés

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Synonymes

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Apparentés étymologiques

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Traductions

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Prononciation

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Homophones

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Références

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