Étymologie

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(1538) De l’ancien français hoqueter. (XIIe siècle) Dans le sens de « secouer ».

hoqueter (h aspiré)\ɔk.te\ 1er groupe (voir la conjugaison)

  1. Avoir le hoquet.
    • Il hoquète.
  2. (Par extension) Être pris de spasmes et pousser des hoquets.
    • Une main sur la gorge, elle hoquetait, comme si le cœur lui manquait.  (Jean Rogissart, Hurtebise aux griottes, L’Amitié par le livre, Blainville-sur-Mer, 1954)
    • […] parce que je suis une rustre qui engloutit ses sashimis comme elle le ferait de patates, je hoquette spasmodiquement et, sentant avec épouvante la miette d’éternité se coincer dans ma gorge, tente avec une distinction de gorille de la recracher céans.  (Muriel Barbery, L’élégance du hérisson, 2006, collection Folio, page 389)
    • Ça hoquetait tous azimuts avec cocktail de chouinade et reniflettes entrecoupé de tentatives désespérées pour s'exprimer. Comme de juste l'infirmière en chef Jasounette réconfortait l’éplorée.  (Louise Rennison, Le journal intime de Georgia Nicolson, t.4 : A plus Choupi-Trognon, Gallimard Jeunesse, 2012)
  3. (Technique) Fonctionner avec de fréquents à-coups comparables au hoquet, en menaçant de s’arrêter.
    • La Range-Rover hoqueta plusieurs fois avant de s’arrêter définitivement.  (Tito Topin, Shanghai Skipper, Série noire, Gallimard, 1986, page 119)

Dérivés

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Apparentés étymologiques

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Traductions

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Prononciation

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Paronymes

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Références

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Étymologie

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Dénominal de hoquet (en particulier pour le sens de « avoir le hoquet ») ou composé de hocquier, hochier secouer ») avec le suffixe -eter.

Références

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