Français modifier

Étymologie modifier

De queue : le bout, l'extrémité inférieure de l'arbre[1].

Nom commun modifier

Singulier Pluriel
queule queules
\Prononciation ?\

queule \kœl\ féminin

  1. (Bourgogne) (Autunois) (Dijonnais) Souche de bois.
    • Une queule de chêne, une queule de saule, la queule de Noël[1][2].
  2. Arbre issu d'une haie tressée, à la forme tordue.
    • Elles étaient assises sur un queule, l’arbre légendaire du Morvan, un hêtre centenaire déformé par les tailles et couvert d’une mousse d’un vert fluorescent. — (Laurent Rivière, La Diagonale du loup, Éditions Toucan, 2017, 272 pages, ISBN 978-2-8100-0787-5)

Vocabulaire apparenté par le sens modifier

Traductions modifier

Sources modifier

  1. a et b Paul Cunisset-Carnot, Vocables dijonnais, E. Kolb, Paris et Armand, Dijon, 1889, page 169, 202 pages.
  2. Glossaire du Morvan autunois, tome 18, Dejussieu père et fils, 1890, page 452-459

Moyen français modifier

Étymologie modifier

De queue : le bout, l'extrémité inférieure de l'arbre[1].

Nom commun modifier

Singulier Pluriel
queule queules
\Prononciation ?\

queule \Prononciation ?\ féminin

  1. (Bourgogne) (Autunois) Souche de bois.
    • Pour oster le queule de le dicte terre et semer les dis pois et rasteler le terre. — (Exécution testamentaire de Colart de Bruffe, 14 juillet 1368, archi. Tournai)
  2. (Par extension) (Bourgogne) Personne lourde, peu active.

Variantes orthographiques modifier

Références modifier

Espagnol modifier

Étymologie modifier

Du mapuche kueul (« fruit »).

Nom commun modifier

Singulier Pluriel
queule queules

queule \Prononciation ?\ masculin

  1. (Chili) Badamier, gomortègue (Gomortega keule).
  2. (Chili) Myrobolan, fruit de ces arbres.

Références modifier

  1. Paul Cunisset-Carnot, Vocables dijonnais, E. Kolb, Paris et Armand, Dijon, 1889, page 169, 202 pages.