rasseoir
Étymologie
modifierVerbe
modifierrasseoir \ʁa.swaʁ\ transitif (orthographe traditionnelle) 3e groupe (voir la conjugaison) (pronominal : se rasseoir)
- Asseoir de nouveau.
Hurtaud alluma un cigare à la flamme d’une bougie qu’on lui tendit, et se rassit lourdement.
— (Octave Mirbeau, Le Colporteur, 1886)De retour à notre table, après m’être lavé les mains, je me rassieds le plus discrètement possible auprès de ma mère, non sans avoir noté l’endroit où le duo père-fils s’est installé.
— (Rose-Line Brasset, Juliette à Venise, éditions Hurtubise, 2024, page 83)Il faut rasseoir ce malade, cet enfant.
- (Par extension) Replacer solidement.
Rasseoir une statue sur sa base.
- (Sens figuré) Rattacher solidement.
Rasseoir un fer à cheval.
- (Sens figuré) Reposer, calmer, remettre dans une situation tranquille.
Donnez-lui le temps de rasseoir ses esprits, de rasseoir son esprit.
Voilà de quoi rasseoir les esprits.
Il me serait facile de prendre un thème au hasard dans les événements de la semaine, et d'y broder quelques variations légères à votre usage. Mais c'est une gymnastique un peu folle pour un esprit qui commence à se rasseoir.
— (Edmond About (1828-1885), "Causeries" (1865).)
- S’épurer en se reposant, en reposant, en parlant des liquides.
Ce vin a besoin de se rasseoir.
Il faut laisser rasseoir ce vin.
Il faut faire rasseoir ce liquide.
Variantes orthographiques
modifierPrononciation
modifier- France (Lyon) : écouter « rasseoir [Prononciation ?] »
- France (Lyon) : écouter « rasseoir [Prononciation ?] »
- Somain (France) : écouter « rasseoir [Prononciation ?] »
Anagrammes
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Références
modifier- Tout ou partie de cet article a été extrait du Dictionnaire de l’Académie française, huitième édition, 1932-1935 (rasseoir), mais l’article a pu être modifié depuis.