Étymologie

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Du latin recognoscere, faire de la particule itérative re, et de cognoscere (connaitre).
Avant les rectifications orthographiques de 1990, ce mot s’écrivait uniquement reconnaître. Il peut désormais aussi s’écrire reconnaitre.
On écrivait reconnoître jusqu’en 1835, reconnoistre jusqu’en 1740, et plus anciennement recognoistre en moyen français.

reconnaitre \ʁə.kɔ.nɛtʁ\ 3e groupe (voir la conjugaison)

  1. Se remettre dans l'esprit une chose, une personne, un événement.
    • Le voleur, m'avez-vous dit, portait une fausse barbe; c'était Berry qui s'était ainsi déguisé afin que M. de Bernage ne le reconnût pas. — (Fortuné du Boisgobey, Double-Blanc, Paris : chez Plon & Nourrit, 1889, p. 264)
    • J'ai eu du mal à te reconnaitre avec cette coiffure.
    • Plus instruit, j’aurais reconnu à coup sûr le sens caché de ces figures triangulaires dans la culture berbère, et conservées par l’artisanat gafsien : l’allusion au « delta fertile du corps de la femme », au « principe primaire de la vie », […]. — (Eric Fottorino, Berbères, éd. Philippe Rey, 2012, p. 20)
    • Exemple d’utilisation manquant. (Ajouter)
  2. Admettre.
    • Il a été reconnu innocent à la suite du procès.
    • La convention franco-espagnole est en réalité un accord secret signé le 8 octobre 1904, reconnaissant à l'Espagne une totale liberté d'action dans la région entre le 26° et le 27° 40' de latitude nord. — (Attilio Gaudio, Les populations du Sahara occidental, histoire, vie et culture, part. 1, chap. 3, Éditions Karthala, 1993, p. 32)
    • On a reconnu que la terre était ronde.
  3. Considérer, observer, remarquer.
    • Reconnaitre le terrain, les lieux.
  4. Avouer, confesser.
    • Il a reconnu sa faute, ses torts.
  5. Avoir de la gratitude.
    • Reconnaitre les bienfaits, les grâces qu'on a reçues.
    • Rendez-moi ce service, je le reconnaitrai dans l'occasion.

Dérivés

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Traductions

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Prononciation

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Anagrammes

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Références

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