Étymologie

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(Date à préciser) Du latin sarmentum.

Nom commun

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SingulierPluriel
sarment sarments
\saʁ.mɑ̃\
Des sarments recouverts de givre.
Sarments coupés.

sarment \saʁ.mɑ̃\ masculin

  1. (Viticulture) Nouveau bois que la vigne développe chaque année.
    • Dans le mois de février de la deuxième année, on coupe rez souche les sarments les plus faibles et l'on taille à un ou deux yeux le sarment le plus fort.  (Jean-Marie Écorchard, Culture et taille de la vigne, Nantes : chez L. Guéraud, 1849, page 40)
    • […] elle alla jeter un sarment dans le feu qui s’éteignait.  (Émile Zola, La Fortune des Rougon, 1870)
    • À la tribune, Mège commença avec une modération affectée, précisant, posant la question. Grand, maigre, noueux et tordu comme un sarment de vigne, il y soutenait des deux mains sa taille un peu courbée, interrompu souvent par la petite toux de la lente tuberculose dont il brûlait.  (Émile Zola, Les Trois Villes : Paris, 1897)
    • Je sors et vais m’asseoir près de leur feu […]. Nous l’entretenons parcimonieusement, allumant chaque nouveau sarment au sarment qui s’éteint, pour que le fagot suffise jusqu’au matin.  (Jean Giraudoux, Retour d’Alsace - Août 1914, 1916)
    • Dans l’auberge de Baozich, il y a toujours les flambées de sarments devant lesquelles on se chauffe.  (Pierre Loti, Pasquala Ivanovitch, 1882, page 237)

Dérivés

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Holonymes

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Méronymes

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Traductions

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Prononciation

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Anagrammes

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Références

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Voir aussi

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  • sarment sur l’encyclopédie Wikipédia