Modèle:Entrée du jour/2024/01/08

violence physique — Locution nominale féminin \vjɔ.lɑ̃s fi.zik\

Représentation d’une scène de violence physique aux Enfers par William Bouguereau (1825-1905)
  1. Emploi délictuel ou criminel de la force brute contre un être ou une chose, entamant à divers degrés de gravité son intégrité corporelle. Cette forme de violence est généralement exercée par un individu ou un groupe plus puissant contre un individu ou groupe humain ou animal plus faible, dans le but de lui infliger une douleur, des traumatismes physiques et/ou psychiques, afin de le dominer, l’intimider, l’humilier, le terroriser, ou le contraindre à un comportement, l’en décourager ou l’en punir, potentiellement jusqu’à la mort.
    • La violence physique consiste en tout usage délibéré et non accidentel de la force contre un enfant, de telle manière que l’enfant soit blessé ou risque de l’être : frapper (à la main ou avec un objet), battre, donner des coups de pied, de poing, mordre, brûler, empoisonner, faire suffoquer, étrangler, secouer, jeter, noyer, fabriquer des symptômes, induire délibérément une maladie… — (Action Enfance, Maltraitance infantile : Violences physiques [en ligne], https://arretonslesviolences.gouv.fr, consulté le 4 décembre 2023)
    • La violence physique peut être manifestée envers une personne, un groupe, des objets, des animaux ou des lieux. Comme elle peut aller du coup de poing sur la table à la destruction d’un mobilier complet, elle peut aussi aller de la bousculade à l’homicide, et c’est ce qui la rend extrêmement dangereuse. — (Gouvernement du Québec, « Formes de violence », dans Quebec.ca, 15 novembre 2023 (mise à jour) [texte intégral])