Français modifier

Étymologie modifier

(Date à préciser) Du grec ancien γλῶττίς, γλῶσσίς, glottis (« languette ») de γλῶττα, γλῶσσα, glotta / glossa (« langue »).
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On rapprochera ce mot du latin gula (« gosier ») qui a donné gueule, de glousser, engloutir, déglutir, glou, glouglou, etc., tous liés à la gorge.
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Nom commun modifier

Singulier Pluriel
glotte glottes
\ɡlɔt\

glotte \ɡlɔt\ féminin

  1. (Anatomie) Orifice du larynx qui sert à l’émission de la voix.
    • D’abord, tandis que le crapaud guette sa proie, il contracte les muscles rétracteurs de son système hyoglosse, en sorte qu’il ramène vers la glotte l’extrémité libre de la langue. — (Jean Rostand, La Vie des crapauds, 1933)
    • « Avalez tous ces menus plaisirs de la renommée ! Mettez-vous en jusque-là ! Et venez les vomir sur mon tapis, lorsque vous en aurez par-dessus la glotte ! » — (Henri Troyat, Le mort saisit le vif, 1942, réédition Le Livre de Poche, page 80)
    • Il noua avec application un bandana noir à pois blancs autour de sa glotte, inclina son décalitre, descendit avec précaution, sur la pointe de ses bottes, l’escalier pentu de la résidence d’anciens. — (Patrice Delbourg, Le cow-boy du Bazar de l’Hôtel de Ville, Le Cherche Midi, 2014)
  2. (Par extension) Voix.
    • Coffe ne put retenir un petit éclat de glotte en voyant la manière dont le bon préfet ajouta :
      — Ma foi, monsieur, c’est y aller bon jeu bon argent.
      — (Stendhal, Lucien Leuwen, 1834)
    • Ceci coupa la glotte à de La Hourmerie, qui, s’étant attendu à tout excepté à ce qui arrivait, ne trouva qu’un amer sourire et qu’un lent élevé de ses cils vers le ciel. — (Georges Courteline, Messieurs les ronds-de-cuir, 1893)

Dérivés modifier

Traductions modifier

Prononciation modifier

Voir aussi modifier

  • glotte sur l’encyclopédie Wikipédia  

Références modifier