Français modifier

Étymologie modifier

Du latin paraveredus (« cheval de poste »), composé du grec ancien pará « à côté de » et d’un mot gaulois comparable au gallois gorwydd « coursier, cheval rapide ».

Nom commun modifier

Singulier Pluriel
palefroi palefrois
\pal.fʁwa\

palefroi \pal.fʁwa\ masculin

  1. (Moyen Âge) Cheval de marche et aussi de parade, opposé à destrier.
    • Ils plaignent le pèlerin attardé qui rencontre le roi Pialus et la reine Wilberta, car c’est l’heure où le roi mène boire son palefroi de vapeurs au Rhin. — (Aloysius Bertrand, Gaspard de la nuit, 1842)
    • La selle et la housse du superbe palefroi étaient abritées d’une longue couverture qui tombait presque jusqu’à terre. — (Walter Scott, Ivanhoé, traduit de l’anglais par Alexandre Dumas, 1820)
    • L'accident fit 12 morts, dont le duc de Bretagne et le frère du pontife ; Charles de Valois, frère du roi de France, qui tenait son palefroi par la bride, avait été lui-même gravement blessé. — (Régine Pernoud, Les templiers, Que sais-je ?, 1974, 11e édition, 2019, page 96)
    • Combattre avec une mule, et plus encore un palefroi (cheval de parade) ou, pire, un roncin ou un sommier (chevaux de trait ou de somme) constitue pour un chevalier une humiliation que les plus démunis ne peuvent parfois éviter. — (Jean Flori, Chevaliers et chevalerie au Moyen Age, Fayard, 1998, édition de 2012, page 40.)
  2. (Moyen Âge) Cheval monté par les dames.

Antonymes modifier

Apparentés étymologiques modifier

Vocabulaire apparenté par le sens modifier

Traductions modifier

Prononciation modifier

Références modifier

Ancien français modifier

Étymologie modifier

Variante orthographique de palefreid.

Nom commun modifier

palefroi *\pa.lə.froj\ masculin

  1. Palefroi.
    • Un noir palefroi baucent.
      La traduction en français de l’exemple manque. (Ajouter)