Étymologie

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(Fin du XIe siècle) Du latin accurrere (« courir »). D’abord acorre, acourir est attesté depuis circa 1341, selon le Dictionnaire du moyen français[1].

accourir \a.ku.ʁiʁ\ intransitif 3e groupe (voir la conjugaison)

  1. Courir, venir promptement en un lieuquelque chose ou quelqu’un nous attire.
    • Mais quand tout fut fini, les magnats accoururent des quatre coins de la Pologne, en qualité de sauveurs de la patrie. Les sauveurs sont la plaie des révolutions populaires. — (François-Vincent Raspail, De la Pologne — Les deux insurrections, 1839)
    • De tous les pays circonvoisins, des campagnes et des villes, malades et infirmes, paralytiques, culs-de-jatte et pieds-bots accouraient dans des carrioles, dans des calèches, sur des ânes, sur leurs moignons calleux. — (Octave Mirbeau, « Rabalan », in La Pipe de cidre, 1919)
    • Mais un grand escogriffe en smoking et coiffé d’une casquette à carreaux sortait de la limousine et accourait vers les trois femmes qui l’accueillirent fraîchement. — (Francis Carco, Images cachées, Éditions Albin Michel, Paris, 1928)
    • Le bruit, les allées et venues des gens m’alertèrent. J’accourus avec un funèbre pressentiment, sans toutefois penser à un malheur aussi terrible. — (Jean Rogissart, Hurtebise aux griottes, L’Amitié par le livre, Blainville-sur-Mer, 1954, p. 19)
Ce verbe se conjugue avec l’auxiliaire avoir et avec l’auxiliaire être pour former les temps composés de la voix active. On utilisera plutôt être pour exprimer le résultat de l’action et avoir pour exprimer l’action elle-même.

Antonymes

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Apparentés étymologiques

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Traductions

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Prononciation

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Anagrammes

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Références

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