Français modifier

Étymologie modifier

Du latin conversus, désigne celui qui s’est détourné du monde pour se tourner vers Dieu.

Adjectif modifier

Singulier Pluriel
Masculin convers
\kɔ̃.vɛʁ\
Féminin converse
\kɔ̃.vɛʁs\
converses
\kɔ̃.vɛʁs\

convers \kɔ̃.vɛʁ\

  1. (Histoire, Religion) Qui était employé aux œuvres serviles d’un monastère.
    • Il ne reste plus aujourd’hui dans les abbayes Cisterciennes que les pères, les frères lais ou convers, les oblats quand il y en a, et les paysans employés aux travaux des champs. — (Joris-Karl Huysmans, En route, 1895)
    • Je quitte le lieutenant licencié et regagne le couvent, où la sœur converse m’annonce qu’un ami est venu me demander. — (Jean Giraudoux, Retour d’Alsace - Août 1914, 1916)
    • Jamais Anne ne dut oublier la matinée de novembre où elle vit s’ouvrir la porte de la cuisine dans laquelle une sœur converse était en train de l’initier aux mystères de la pâte feuilletée. La mère supérieure entra : « Mon enfant, il va falloir avoir du courage. » — (Pierre Benoit, Mademoiselle de la Ferté, Albin Michel, 1923, Cercle du Bibliophile, page 21.)
  2. (Religion) Qui se tourne vers la religion, ou qui entre dans les ordres tardivement, à un âge avancé, par opposition aux oblats.
  3. (Logique) Qualifie une proposition où, de l’attribut de la première, on fait le sujet de la seconde, et du sujet de la première l’attribut de la seconde, sans que la proposition cesse d’être vraie. → voir converse
    • La proposition : « Tout ce qui est matière est impénétrable », est converse de celle-ci : « Tout ce qui est impénétrable est matière ».
  4. (Lexicologie) Mot ou lexème formé par un changement de classe de mot, par conversion.

Traductions modifier

Prononciation modifier

Anagrammes modifier

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Références modifier