Français modifier

Étymologie modifier

(Nom 1) (début XIIIe siècle) Dérivé de cuisine, avec le suffixe -ier.
(Nom 2) (1690) De même origine.

Nom commun 1 modifier

Singulier Pluriel
cuisinier cuisiniers
\kɥi.zi.nje\
 
Un cuisinier en plein travail (1).

cuisinier \kɥi.zi.nje\ masculin (pour une femme, on dit : cuisinière)

  1. (Cuisine) Celui qui prépare, qui cuit la nourriture.
    • Les enfants s’amuseront énormément à préparer les recettes présentées dans "Les petits cuisiniers", et ils se feront un plaisir de déguster leur chef-d’œuvre. — (Anne Wilson, Les petits cuisiniers, 1997)
    • Cependant, le premier dîner des Goncourt ne fut servi que le 26 février 1903, au Grand Hôtel, préparé par le célèbre cuisinier, on devrait dire « cuisinologue », Auguste Escoffier. — (Jacques Arlet, Toulouse à la Belle Époque : 1890-1910, Éditions Loubatières, 1999, page 22)
    • On privilégie les travailleurs clés : personnel soignant, enseignants, livreurs, agents de la RATP, assistantes sociales, cuisiniers, explique Sophie Lecocq, directrice de la Foncière de la Ville de Paris. — (journal 20 minutes, édition Paris-IDF, 17 janvier 2024, page 3)
  2. Celui que l’on prend à gages dans une maison, un restaurant pour y faire la cuisine.
    • Souvent, il prenait l’envie au chef cuisinier du restaurant de prendre sa trial et de sauter les bosses et les fossés pour aller retrouver Gladys. — (Robert Béné, Scandale au salon du livre de Ré la Blanche, 2017)
  3. (Argot) Mouchard, espion.
    • C’est un de leurs trucs, un cuisinier (espion) d’un nouveau genre, répondit Fil-de-Soie. — (Honoré de Balzac, Splendeurs et misères des courtisanes, 1838-1847, quatrième partie)
  4. (Argot) Personne qui fabrique du crack à partir de la cocaïne.

Notes modifier

Synonymes modifier

Dérivés modifier

Traductions modifier

Nom commun 2 modifier

Singulier Pluriel
cuisinier cuisiniers
\kɥi.zi.nje\

cuisinier \kɥi.zi.nje\ masculin

  1. Livre de cuisine.
    • On propose d’abord les Décades de Tite-Live commentées par Machiavel, l’Esprit des lois, Montaigne, Voltaire, etc. Ces ouvrages successivement rejetés, le confesseur, jésuite, se leve enfin, et dit : « J’ai vu l’autre jour sur la table du prince le Catéchisme, et le Cuisinier français ; point de lecture pour lui moins dangereuse. » — (Claude-Adrien Helvétius, De l’Homme, tome 10, P. Didot, 1795, page 139)
    • Le cuisinier modèle.

Traductions modifier

Prononciation modifier



Homophones modifier

Voir aussi modifier

  • cuisinier sur l’encyclopédie Wikipédia  

Références modifier