en-tout-cas
Étymologie
modifierNom commun
modifierInvariable |
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en-tout-cas \ɑ̃.tu.kɑ\ |
en-tout-cas \ɑ̃.tu.kɑ\ masculin
- (Vieilli) Espèce de parapluie qui est plus petit que la forme ordinaire des parapluies et un peu plus grand qu’une ombrelle, et qui sert à abriter de la pluie ou du soleil.
Et une fois sur les Chaumes, lieu sans ombre, toujours brûlé par un ardent soleil, j’exécutai le serment qu’on avait exigé de moi au départ : j’ouvris un en-tout-cas ! — Oh ! je me sentis rougir, je me trouvai amèrement ridicule, quand une petite bergère était là, tête nue, gardant ses moutons. Pour comble, arrivaient du village quatre garçons, qui sortaient de l’école sans doute et qui, de loin, me regardaient avec étonnement.
— (Pierre Loti, Le Roman d'un enfant, 1890)- Angèle, brusquement, regardant ses mains vides, puis les portant vivement à sa tête. — Eh ! bien… Eh ! bien ! et mon en-tout-cas ?… et mon chapeau ?…
Ribadier. — Quoi ?
Angèle. — Qu’est-ce que j’ai fait de mon chapeau et de mon en-tout-cas ?
Ribadier. — Comment, ce que tu en as fait… Est-ce que tu les avais ? — (Georges Feydeau, Le Système Ribadier, 1892, acte II, scène 8) Tenant à la main l’en-tout-cas de sa mère, je la vis de la fenêtre s'avancer toute noire, à pas timides, pieux, sur le sable que des pieds chéris avaient foulé avant elle, et elle avait l’air d’aller à la recherche d’une morte que les flots devaient ramener.
— (Marcel Proust, A la recherche du temps perdu, tome 2, Omnibus, 2013, page 176)
Synonymes
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Références
modifier- Tout ou partie de cet article est extrait du Dictionnaire de la langue française, par Émile Littré (1872-1877), mais l’article a pu être modifié depuis. (en-tout-cas)