Voir aussi : Macon, macon, Mâcon, mâcon

Étymologie

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(1155) De l’ancien français mas (cas-sujet), maçon (cas-régime), du latin machio (VIIe siècle, Isidore de Seville[1]), pluriel mationes (VIIIe s., Gloses de Reichenau), emprunté au francique *makjo, sans corrélat, dérivé de *makôn  construire, fabriquer »), d’où le néerlandais maken faire »), apparenté à l’allemand machen, l’anglais make, de même sens[3].

Adjectif

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Singulier Pluriel
Masculin maçon
\ma.sɔ̃\
maçons
\ma.sɔ̃\
Féminin maçonne
\ma.sɔn\
maçonnes
\ma.sɔn\
Cette illustration est cachée car considérée comme sensible.

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Illustration d’une mygale maçonne

maçon \ma.sɔ̃\ ou \mɑ.sɔ̃\

  1. (Construction) Qui appartient au métier des maçons ou leur est comparable.
  2. (Franc-maçonnerie) Qui est propre aux franc-maçonnes et aux franc-maçons.

Dérivés

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Nom commun

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SingulierPluriel
maçon maçons
\ma.sɔ̃\
ou \mɑ.sɔ̃\

maçon \ma.sɔ̃\ ou \mɑ.sɔ̃\ masculin (pour une femme, on dit : maçonne)

Un maçon au travail (1).
  1. Ouvrier qui fait tous les ouvrages où il entre de la pierre, de la brique, du mortier, de la chaux dans le gros œuvre.
    • — Jamais à Paris ?
      — Jamais, et pourtant je suis aussi bon maçon qu’un autre. Faut bien être maçon chez nous, puisqu’il n’y a que de la pierre ; mais je ne pouvais pas suivre les autres. Je suis boiteux, comme vous voyez, et je l’ai été de jeunesse.
       (George Sand, Jeanne, 1844)
    • Si les corporations exclusivement féminines restent l’exception, les corporations mixtes qui admettent indistinctement les hommes et les femmes sont extrêmement nombreuses. Parmi celles-ci, il faut citer les drapiers, les tisserands, les grainiers (Rouen, Paris), les passementiers (Paris, Tours, Clermont), les cabaretiers (Tours, Orléans), les tonneliers (Nîmes), les tailleurs (Coutances, Angoulême, Dijon), les boulangers (Orléans, Paris), les merciers (Paris, Caen), les poissonniers (Paris, Dijon), les imprimeurs (Paris, Orléans, Caen), les limonadiers (Caen), les maçons (Apt), les corroyeurs (Annonay), les orfèvres (Lyon), les chaudronniers (Orléans), les charcutiers.  (Léon Abensour, La Femme et le Féminisme avant la Révolution, Éditions Ernest Leroux, Paris, 1923, page 186)
    • Ce type de pratiques n’est pas réservé aux travailleurs de nationalité française ; Mino Faïta a montré que les pratiques des saisonniers piémontais du bâtiment-travaux publics ne sont pas très différentes de celles des maçons creusois.  (Pierre Judet, Une histoire sociale de l’industrie en France, 2020)
    • Sur la rue, la maison présentait cette façade de moellons ravalée en plâtre, ondée par le temps et rayée par le crochet du maçon de manière à figurer des pierres de taille.  (Honoré de Balzac, Les Petits Bourgeois, 1844, version écrite par Balzac d’un roman inachevé, repris ensuite par un autre auteur)
  2. Franc-maçon.
    • Ce n'était pas sans une vive appréhension que le Grand Orient se voyait imposer un Grand Maitre absolument étranger à la Maçonnerie et qui ne devint Maçon qu'après sa haute investiture.  (Louis Amiable et Jean-Claude Colfavru, « Le Grand Orient de France au dix-neuvième siècle », dans La Franc-maçonnerie de France depuis 1725 (Exposé historique et doctrinal), discours prononcés le 16 juillet 1889, Paris : Secrétariat général du Grand Orient de France, 1889, page 64)

Dérivés

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Proverbes et phrases toutes faites

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Hyperonymes

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Traductions

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Prononciation

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Anagrammes

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Références

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Étymologie

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De l’ancien français maçon.

Nom commun

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maçon *\Prononciation ?\ masculin

  1. Maçon.

Variantes

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Dérivés dans d’autres langues

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Références

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