Français modifier

Étymologie modifier

(XVIe siècle) Mot d’origine obscure, popularisé par une chanson, au temps de François Ier, où l’on se moquait d’une vieille femme coquette cherchant à se parer comme une jeune, et dont le refrain était : « Requinquez-vous, vieille, Requinquez-vous donc ». Il est donné comme picard par certains → voir quinquin mais était aussi connu en Provence.
Ce verbe existe aussi dans le parler tourangeau et angevin, ainsi qu’au Québec.
Peut-être une déformation de reclinquer « réparer les bordés d’un bateau assemblé à clins »[1] ; par opposition à déglinguer, qui serait une déformation de déclinquer[2].

Verbe modifier

requinquer \ʁə.kɛ̃.ke\ transitif et pronominal 1er groupe (voir la conjugaison) (pronominal : se requinquer)

  1. (Familier) (Vieilli) Réparer le désordre de sa toilette.
  2. (Familier) (Vieilli) Remonter sa garde-robe.
    • C’était bien aussi mon idée de requinquer Musette quand Médicis m’aura payé, car c’est avec lui que j’ai traité et pas avec mes modèles.  — (Henry Murger, Scènes de la vie de bohème , 1848)
  3. (Familier) Redonner une belle apparence, une bonne allure, à quelque chose.
    • Il a requinqué la vieille baraque.
  4. (Familier) Redonner ou reprendre des forces, (se) remettre d’aplomb, soit au physique, soit au moral, ragaillardir, regonfler, remonter, retaper.
    • Sers moi un verre, pour me requinquer.
    • En mars, François Legault venait nous réconforter tous les jours comme un papa protecteur en nous répétant que tout allait bien aller. Il nous requinquait. — (Le Journal de Montréal, 3 octobre 2020)

Synonymes modifier

Dérivés modifier

Traductions modifier

Prononciation modifier

Références modifier