s’écouler
Étymologie
modifierVerbe
modifiers’écouler \s‿e.ku.le\ 1er groupe (voir la conjugaison)
- Couler hors de quelque endroit.
L’infirmier n’appuyait que très lentement sur la seringue et le liquide ne devait s’écouler que goutte à goutte dans mon sang.
— (Henri Alleg, La Question, 1957)L’eau s’écoule.
Le torrent s’est écoulé.
Faire s’écouler l’eau.
- (Par analogie) Se retirer du lieu où elle se trouve, en parlant de la foule.
Il faut laisser écouler la foule.
- (Sens figuré) Diminuer, passer, se dissiper, en parlant surtout des richesses.
L’argent s’écoule vite.
- Avancer progressivement ou d’une façon continue, à propos du temps.
Leur vie s’écoulait heureuse, remplie par leurs travaux littéraires, les toilettes, les promenades, quelques réunions mondaines.
— (Madeleine Pelletier, « L’Enfant (Histoire vraie) », Œuvres diverses, XXe s., p. 17)Si une semaine s’écoulait sans escapade, on le voyait s’ennuyer, dépérir et fureter dans le logis pour trouver une issue.
— (Francis Carco, L’Homme de minuit, Éditions Albin Michel, Paris, 1938)Une année, deux années s’écoulèrent. Le fils d’Elhamy fut sevré, grandit ; il babillait gentiment sous la garde de sa nourrice […]
— (Out-el-Kouloub, Zaheira, dans « Trois contes de l’Amour et de la Mort », 1940)
- Se débiter, se vendre, être exporté, en parlant des marchandises, des produits agricoles, etc.
Les produits de cette région s’écoulent par plusieurs débouchés.
Faire écouler des marchandises.
Traductions
modifierPrononciation
modifier- France : écouter « s’écouler [s‿e.ku.le] »
Anagrammes
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Références
modifier- Tout ou partie de cet article a été extrait du Dictionnaire de l’Académie française, huitième édition, 1932-1935 (s’écouler), mais l’article a pu être modifié depuis.