Étymologie

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Composé de se et de écouler.

s’écouler \s‿e.ku.le\ 1er groupe (voir la conjugaison)

  1. Couler hors de quelque endroit.
    • L’infirmier n’appuyait que très lentement sur la seringue et le liquide ne devait s’écouler que goutte à goutte dans mon sang. — (Henri Alleg, La Question, 1957)
    • L’eau s’écoule.
    • Le torrent s’est écoulé.
    • Faire s’écouler l’eau.
  2. (Par analogie) Se retirer du lieu où elle se trouve, en parlant de la foule.
    • Il faut laisser écouler la foule.
  3. (Sens figuré) Diminuer, passer, se dissiper, en parlant surtout des richesses.
    • L’argent s’écoule vite.
  4. Avancer progressivement ou d’une façon continue, à propos du temps.
    • Leur vie s’écoulait heureuse, remplie par leurs travaux littéraires, les toilettes, les promenades, quelques réunions mondaines. — (Madeleine Pelletier, « L’Enfant (Histoire vraie) », Œuvres diverses, XXe s., p. 17)
    • Si une semaine s’écoulait sans escapade, on le voyait s’ennuyer, dépérir et fureter dans le logis pour trouver une issue. — (Francis Carco, L’Homme de minuit, Éditions Albin Michel, Paris, 1938)
    • Une année, deux années s’écoulèrent. Le fils d’Elhamy fut sevré, grandit ; il babillait gentiment sous la garde de sa nourrice […] — (Out-el-Kouloub, Zaheira, dans « Trois contes de l’Amour et de la Mort », 1940)
  5. Se débiter, se vendre, être exporté, en parlant des marchandises, des produits agricoles, etc.
    • Les produits de cette région s’écoulent par plusieurs débouchés.
    • Faire écouler des marchandises.

Traductions

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Prononciation

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Anagrammes

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Références

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