taillis
Français modifier
Étymologie modifier
Adjectif modifier
Invariable |
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taillis \tɑ.ji\ ou \ta.ji\ |
- L’adjectif n’est usité que dans la locution « bois taillis », le bois que l’on taille, que l’on coupe de temps en temps.
- Puis, de l’autre côté du mur que troue, au fond du potager, une petite porte à secret, on trouve un bois taillis où l’avenue de hêtres, de droite et de gauche, aboutit. — (André Gide, La porte étroite, 1909, Le Livre de Poche, page 7)
- […] je n’en connaissais pas, je n’en imagine pas de plus belles : aucun bois taillis n’y cache les fûts des grands arbres. — (André Gide, Retour de l’U.R.S.S., 1936)
Nom commun modifier
Invariable |
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taillis \tɑ.ji\ ou \ta.ji\ |
taillis \tɑ.ji\ ou \ta.ji\ masculin
- (Par ellipse) Bois que l’on taille, que l’on coupe de temps en temps.
- On commence d’abord par nettoyer le sol en arrachant les ronces, les épines, les bruyères, etc., puis on procède à l’abatage du taillis. — (Edmond Nivoit, Notions élémentaires sur l’industrie dans le département des Ardennes, E. Jolly, Charleville, 1869, page 162)
- (Par extension) Lieu planté d’arbustes ou d’arbrisseaux.
- Le campement fut donc reporté […] sur une petite extumescence où poussaient quelques bouquets isolés de pins et de bouleaux, dont l’agglomération ne méritait certainement pas la qualification de taillis. — (Jules Verne, Le Pays des fourrures, J. Hetzel et Cie, Paris, 1873)
- Grande donc fut sa surprise lorsque […] il se vit appréhender vigoureusement par deux douaniers qui s’étaient dissimulés dans l’intérieur du taillis et dont il n’avait naturellement pu soupçonner la présence. — (Louis Pergaud, L’Évasion de Kinkin, dans Les Rustiques, nouvelles villageoises, 1921)
- […] j’appris qu’il était d’autres joies que celles d’épier sous un arbre l’approche d’un ramier ou de placer le soir sur un passage dans les taillis d’invisibles lacets. — (Francis Carco, Maman Petitdoigt, La Revue de Paris, 1920)
- Dans les taillis âgés (25-30 ans) peu éclairés, la strate herbacée, particulièrement pauvre et monotone, est réduite aux plantules de Quercus qui tapissent le sol sous le couvert des arbres réservés. — (Gustave Malcuit, Contributions à l’étude phytosociologique des Vosges méridionales saônoises : les associations végétales de la vallée de la Lanterne, thèse de doctorat, Société d’édition du Nord, 1929, p. 161)
- (Spécialement) (Sylviculture) Arbres, arbustes qui ont poussé à partir de souches ou par rejet, par opposition aux arbres nés directement d’une graine (futaie).
- Exemple d’utilisation manquant. (Ajouter)
Dérivés modifier
Traductions modifier
Prononciation modifier
- La prononciation \tɑ.ji\ rime avec les mots qui finissent en \ji\.
- \tɑ.ji\ ou \ta.ji\
- France (Paris) : écouter « taillis [ɛ̃ ta.ji] »
- France (Vosges) : écouter « taillis [Prononciation ?] »
- Aude (France) : écouter « taillis [Prononciation ?] »
Homophones modifier
Anagrammes modifier
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Voir aussi modifier
- taillis sur l’encyclopédie Wikipédia
Références modifier
- Tout ou partie de cet article a été extrait du Dictionnaire de l’Académie française, huitième édition, 1932-1935 (taillis), mais l’article a pu être modifié depuis.