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Par ailleurs, France Télécom ne doit pas pratiquer un tarif d'éviction pour ses offres de gros d'accès haut débit activées livrées sur DSL au niveau infranational à destination d'une clientèle professionnelle.— (ArcepinConseil d’État, décision no 351976, 4 juin 2012 → lire en ligne)
Ainsi, si autour de chez moi il y a une boulangerie qui a une part tellement forte du marché des croissants qu'on la considère comme un acteur dominant (genre 90% des ventes de croissants du coin). Quand une nouvelle boulangerie ouvre, elle fait une promotion intenable (le croissant à 10 centimes, mettons). On peut analyser ça comme la pratique d'un tarif d'éviction. Dans une boulangerie qui a une petite part de marché, ce serait simplement une promo pour attirer le client. Dans une boulangerie qui détient une part colossale du marché, c'est un tarif destiné à tuer les concurrents et assurer un monopole pour l'opérateur dominant sur le marché une fois que les concurrents auront coulé, auront été évincés (d'où le nom "tarif d'éviction").— (Benjamin, Intermédiaires techniques, 8 octobre 2018 → lire en ligne)