éviction
Étymologie
modifier- (XIIIe siècle) Emprunté au latin evictio (« éviction, recouvrement d’une chose par jugement »).
Nom commun
modifierSingulier | Pluriel |
---|---|
éviction | évictions |
\e.vik.sjɔ̃\ |
éviction \e.vik.sjɔ̃\ féminin
- Action d’évincer, de faire partir ; résultat de cette action.
Farandoles d’Ivoiriens en délire qui saluent le départ peu glorieux d’un président autiste qui, jusqu’à la veille de son éviction n’a rien vu venir, rien compris au mécontentement d’une majorité de la population.
— (Martine Camacho, Les Afriques cobayes: 40 ans de développement du sous-développement, 2013)
- (Spécialement) Le fait d’expulser, d’éliminer quelqu’un, par l’intrigue plutôt que par la force.
Manœuvrer pour obtenir l’éviction de ses concurrents.
- (Droit) Dépossession légale par un tiers de tout ou partie d’un bien ou d’un droit.
Le vendeur d’un bien est garant de l’éviction éventuelle que peut subir l’acquéreur.
L’éviction d’un fermier.
- (Éducation) Éviction scolaire, décision administrative interdisant, pour une certaine durée, le retour à l’école d’un enfant atteint d’une maladie contagieuse ; l’absence qui en résulte.
Dérivés
modifierTraductions
modifier(Spécialement) Le fait d’expulser, d’éliminer quelqu’un, par l’intrigue plutôt que par la force. (2)
Traductions à trier
modifierPrononciation
modifier- France (Lyon) : écouter « éviction [Prononciation ?] »
- France (Vosges) : écouter « éviction [Prononciation ?] »
Anagrammes
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Références
modifier- Tout ou partie de cet article a été extrait du Dictionnaire de l’Académie française, huitième édition, 1932-1935 (éviction), mais l’article a pu être modifié depuis.