bouture
Étymologie
modifier- (1446)[1] Dérivé de bouter (« pousser »), avec le suffixe -ure, « parce qu'on boute en terre la branche coupée[2] ».
Nom commun
modifierSingulier | Pluriel |
---|---|
bouture | boutures |
\bu.tyʁ\ |
bouture \bu.tyʁ\ féminin
- (Horticulture) Branche d’un arbre ou d’une plante vivace que l’on sépare de la tige et qui, étant plantée en terre, y prend racine.
Trembley trouvait donc ici deux grands phénomènes, jusque-là regardés comme appartenant exclusivement aux végétaux, la reproduction par boutures et la multiplication par bourgeons ; mais en même temps il voyait ces prétendues plantes se nourrir à la façon des animaux chasseurs.
— (Jean Louis Armand de Quatrefages de Bréau, Les Métamorphoses et la généagénèse, Revue des Deux Mondes, 2e période, tome 3, 1856 (pp. 496-519))Malgré son excessive floribondité, elle donne rarement des graines, et on en est réduit à la multiplier de boutures et de couchages.
— (Le Bon jardinier: nouvelle encyclopédie horticole, Maison rustique, 1882, page 175)La bouture, fragment de végétal apte à donner naissance à un végétal de même nature, reproduit l’individu dont elle dérive avec tous ses caractères.
— (O. Bussard, Cultures légumières, 1943)La vigne, le cognassier, le groseillier, se multiplie facilement par boutures.
— (Julien-Alexandre Hardy, Traité de la taille des arbres fruitiers, 1884)Pour cela nous allâmes couper une bouture d’un jeune saule, et nous la plantâmes sur la terrasse, à huit ou dix pieds de l’auguste noyer.
— (Jean-Jacques Rousseau, Les Confessions, 1782-1789, Livre I)Italienne qui pique un géranium rouge dans chaque canon de fusil, méthodiquement, comme si elle faisait des boutures.
— (Jean Giraudoux, Retour d’Alsace - Août 1914, 1916)
- (Bijouterie) (Vieilli) (Désuet) Liquide pour blanchir les monnaies[3].
- Exemple d’utilisation manquant. (Ajouter)
- (Travail du cuir) (Désuet) Partie filamenteuse[3]. On les enlève avec une étire ou un butoir, c'est l'opération du butage.
- Exemple d’utilisation manquant. (Ajouter)
Dérivés
modifierTraductions
modifierBranche d’une plante replantée en terre
- Anglais : cutting (en)
- Arabe : عثلب (ar) 'athlab, عَثْلَب (ar)
- Catalan : esqueix (ca)
- Corse : magliolu (co) masculin
- Espagnol : esqueje (es) masculin
- Espéranto : stikaĵo (eo)
- Grec ancien : μόσχος (*)
- Ido : stekajo (io)
- Italien : talea (it)
- Néerlandais : stek (nl)
- Roumain : altoi (ro) neutre
- Vietnamien : cành giâm (vi)
Forme de verbe
modifierVoir la conjugaison du verbe bouturer | ||
---|---|---|
Indicatif | Présent | je bouture |
il/elle/on bouture | ||
Subjonctif | Présent | que je bouture |
qu’il/elle/on bouture | ||
Impératif | Présent | (2e personne du singulier) bouture |
bouture \bu.tyʁ\
- Première personne du singulier de l’indicatif présent de bouturer.
- Troisième personne du singulier de l’indicatif présent de bouturer.
- Première personne du singulier du subjonctif présent de bouturer.
- Troisième personne du singulier du subjonctif présent de bouturer.
- Deuxième personne du singulier de l’impératif de bouturer.
Prononciation
modifier- France (Alsace) : écouter « bouture [butyʁ] »
Anagrammes
modifier→ Modifier la liste d’anagrammes
Voir aussi
modifier- bouture sur l’encyclopédie Wikipédia
Références
modifier- ↑ « bouture », dans TLFi, Le Trésor de la langue française informatisé, 1971–1994 → consulter cet ouvrage
- ↑ « bouture », dans Émile Littré, Dictionnaire de la langue française, 1872–1877 → consulter cet ouvrage
- ↑ a et b Antoine de Rivarol, Dictionnaire classique de la langue française, 1827