fausset
Étymologie
modifier- (Nom 1) (Date à préciser) Dérivé de fausser (« endommager »), avec le suffixe -et[1] → voir forer et foret.
- (Nom 2) (Date à préciser) Composé de faux, fausse et -et. Comparer avec l’italien falsetto.
Nom commun 1
modifierSingulier | Pluriel |
---|---|
fausset | faussets |
\fo.sɛ\ |
fausset \fo.sɛ\ masculin
- Petite cheville de bois servant à boucher le trou que l’on fait à un tonneau pour en goûter le contenu.
Mettre un fausset.
Enfoncer le fausset.
Tirer du vin au fausset.
Variantes orthographiques
modifierSynonymes
modifier- guillon (Suisse)
Dérivés dans d’autres langues
modifier- Anglais : faucet
Nom commun 2
modifierSingulier | Pluriel |
---|---|
fausset | faussets |
\fo.sɛ\ |
fausset \fo.sɛ\ masculin
- (Musique) Technique vocale utilisant le registre le plus aigu.
Chanter en fausset.
Prendre le fausset.
Et quand je le reçus de leurs mains, vers midi, dans le vestibule de la maison de mon oncle, toujours fermé dans la journée à cause de la lourde chaleur du dehors, on entendait, à la cantonade, mon grand cousin qui chantait, d’une voix atténuée en fausset plaintif de montagnard.
— (Pierre Loti, Le Roman d'un enfant, 1890)
- (Par extension) Voix très aiguë.
Il prononçait chaque mot clairement ; son accent était pur, et il s’exprimait en bon castillan, que le condamné n’entendait peut-être que très imparfaitement. Il commençait chaque phrase d’un ton de voix glapissant, et s’élevait au fausset, mais il finissait sur un ton grave et bas.
— (Prosper Mérimée, Lettres d’Espagne, 1832, réédition Éditions Complexe, 1989, page 68)Oui, des menteries ! hurla-t-il dans son fausset le plus aigu.
— (Henry Murger, Scènes de la vie de bohème, 1848)Pas possible de parler, faisait-il d’une comique voix de fausset. J’ai tellement soif que mes paroles tombent en poussière !…
— (Pierre Souvestre et Marcel Allain, Fantômas, La Guêpe rouge, 1912, Éditions Robert Laffont, Bouquins, tome 5, page 691)Thérèse, moins par lassitude que pour échapper à ces paroles dont on l'étourdissait depuis des semaines, ralentit en vain sa marche ; impossible de ne pas entendre le fausset de son père.
— (François Mauriac, Thérèse Desqueyroux, Grasset, 1927)
- (Par extension) Chanteur doté d’une telle voix.
En l’espace de quelques années, il fit évacuer tous les falsettistes restants pour les remplacer par des castrats sopranos, les parties d’alto demeurant encore assez longtemps confiées à des faussets.
— (Patrick Barbier, Histoire des Castrats, Grasset, 1989, page 17)
Synonymes
modifierDérivés
modifierTraductions
modifierTraductions à trier
modifierPrononciation
modifier- Sélestat (France) : écouter « fausset [Prononciation ?] »
- Normandie (France) : écouter « fausset [Prononciation ?] »
Anagrammes
modifier→ Modifier la liste d’anagrammes
Voir aussi
modifier- fausset sur l’encyclopédie Wikipédia
Références
modifier- Tout ou partie de cet article a été extrait du Dictionnaire de l’Académie française, huitième édition, 1932-1935 (fausset), mais l’article a pu être modifié depuis.
- ↑ « fausset », dans TLFi, Le Trésor de la langue française informatisé, 1971–1994 → consulter cet ouvrage
Étymologie
modifier- Étymologie manquante ou incomplète. Si vous la connaissez, vous pouvez l’ajouter en cliquant ici.
Nom commun
modifierfausset \Prononciation ?\ masculin (graphie inconnue)
- Orifice fait pour goûter le cidre.
Références
modifier- Jean-Marie Renault, Glossaire du parler de Trémeur, Famille Renault, 2008, 49 pages → [version en ligne] / [texte en ligne]