proxène
Français modifier
Étymologie modifier
- Emprunt au grec ancien πρόξενος, próxenos, composé de πρό, pró (« devant », « à la place de ») et ξένος, xénos (« étranger »).
Nom commun modifier
Singulier | Pluriel |
---|---|
proxène | proxènes |
\pʁɔk.sɛn\ |
proxène \pʁɔk.sɛn\ masculin
- (Antiquité) Celui qui, dans une cité grecque, est l’hôte et le mandataire de tous les citoyens de la république étrangère qui lui a confié cet office.
- Le proxène d’une ville en loge les députés, il les accompagne partout, et se sert de son crédit pour assurer le succès de leurs négociations. — (Auguste Marseille Barthélemy, Voyage d’Anacharsis, chapitre 34)
On sait que dans l’antiquité chaque ville avait des proxènes. Un Athénien par exemple était proxène de Corinthe, un Amorgien de l’île d’Ikos. Le proxène recevait les étrangers de la ville qui lui avait donné ce titre.
— (Albert Dumont, premier article de la série « Souvenirs de la Roumélie » in la Revue des Deux Mondes, 2e période, tome 94, 1871, page 421. Lire dans Wikisource : s:Souvenirs de la Roumélie/01 pour l’article et s:Page:Revue des Deux Mondes - 1871 - tome 94.djvu/427 pour la page 421.)
Notes modifier
- Il existe une incontestable analogie entre les fonctions des proxènes et celles de nos agents consulaires.
Paronymes modifier
Dérivés modifier
Apparentés étymologiques modifier
Traductions modifier
Voir aussi modifier
- proxène sur l’encyclopédie Wikipédia
Références modifier
- Tout ou partie de cet article est extrait du Dictionnaire de la langue française, par Émile Littré (1872-1877), mais l’article a pu être modifié depuis. (proxène)
- « PROXENE », dans Denis Diderot, Jean Le Rond d’Alembert, L’Encyclopédie, 1751 → consulter cet ouvrage