Voir aussi : Terrer, terrèr

FrançaisModifier

ÉtymologieModifier

(Date à préciser) De terre.

Verbe Modifier

terrer \te.ʁe\ ou \tɛ.ʁe\ transitif ou intransitif 1er groupe (voir la conjugaison) (pronominal : se terrer)

  1. (Agriculture, Jardinage) Entourer, garnir, couvrir de terre.
    • Terrer un arbre, une vigne, un pied d’œillet.
  2. (Art) (Désuet) Dégraisser une étoffe, en l’enduisant de terre à foulon.
  3. (Art) (Désuet) Blanchir en couvrant d’une terre grasse le fond des formes, en parlant du sucre.
  4. (Intransitif) Se loger, se cacher sous terre, en parlant des animaux.
    • Le lapin terre, et le lièvre ne terre pas.
  5. (Pronominal) Se cacher sous terre, en parlant de certains animaux.
    • Ce lapin, ce renard s’est terré quand il s’est vu poursuivi.
  6. (Pronominal) (Militaire) Se mettre à couvert du feu de l’ennemi par des travaux de terre.
    • Les assiégeants s’étaient si bien terrés qu’ils étaient entièrement à couvert du feu de la place.
  7. (Pronominal) (Sens figuré) Se cacher, éviter de se montrer.
    • On ne le voit plus nulle part depuis cette aventure : il se terre.
  8. (Argot) Enterrer.
    • Quant à Fil-de-Soie, il sera terré sous quinze jours — (Balzac, Le Père Goriot)
  9. (Argot) Guillotiner.
    • On va terrer (guillotiner) Théodore ! dit La Pouraille, un gentil garçon ! quelle main ! quel toupet ! quelle perte pour la société ! — (Honoré de Balzac, Splendeurs et misères des courtisanes, 1838-1847, quatrième partie)

Apparentés étymologiquesModifier

TraductionsModifier

PrononciationModifier

HomophonesModifier

ParonymesModifier

RéférencesModifier

InterlinguaModifier

ÉtymologieModifier

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Verbe Modifier

terrer \tɛ.r.ˈrɛr\ (voir la conjugaison)

  1. Effrayer.